Des normes
réglementaires sur lesquelles s’assoient d’autres pays
La
seule explication apportée par les services d’Olivier Véran tient en une
formule répétée à l’envi : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires
à respecter. » Alors que l’Allemagne, la Belgique ou l’Espagne mobilisent eux
toutes les ressources disponibles, y compris les laboratoires vétérinaires.
Mais en France, l’homme n’est pas considéré comme un mammifère lambda. Depuis
une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n’ont
en effet plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps
humain, et vice versa. Sur son site, le Syndicat des biologistes raconte : « A
l’époque des débats au Sénat d’alors, Roselyne Bachelot [ministre de la Santé]
était restée sourde aux arguments du sénateur René Beaumont ». Celui-ci,
vétérinaire de profession, faisant allusion aux zoonoses, maladies et
infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrés
à l’homme, avait déclaré : « Ce serait [...] une grave erreur que de scinder la
biologie médicale en une composante humaine et une autre animale ». Conséquence
directe de l’ordonnance ratifiée par la loi de mai 2013 : les vétérinaires ne
peuvent plus prétendre au statut de biologiste médical.
https://francais.rt.com/france/73560-cest-etude-laboratoires-departementaux-enragent-etre-empeches-tester-en-masse