En général je ne
lis pas vos chroniques nécrologiques, assemblages d’informations
glanées ça et là dont souvent la cohérence est absente et ou les
envolées qui se veulent lyriques ne sont souvent que d’énormes
platitudes.
Mais apparemment ,
telle la grenouille de la fable, vous avez décidé de vous attaquer
à ce qu’il faut bien appeler, si on le mesure à votre aune, un
monument.
Encore bien que vous
concédiez à l’objet de votre vindicte une élégance dans
l’expression mais selon vos
critères étriqués le beau langage mélenchonesque dissimule un
vide sidéral de la pensée.
Il donne son avis –
sollicité par des journalistes – sur le chloroquinte ou du moins
sur sa liberté d’utilisation tout en attestant ce que personne ne
mettait en doute : ses capacités scientifiques en matière
médicale sont nulles et ne le qualifient donc en rien pour poser un
avis thérapeutique sur la nocivité ou le caractère salvateur de ce
produit. Dans certains cas,des placebos aboutissent à des
guérissons spectaculaires, cela ne donne aucune valeur thérapeutique
à cet ersatz mais cela prouve que les ressorts psychologiques
peuvent être activés dans le sens de la guérison parce que celui
qui ne pouvait guérir par les recettes normales a trouvé grâce au
placebo, dans les tréfonds de son être les instruments de sa
guérison.
Et s’il a été long pour développer sa pensée, c’est sans aucun doute parce que les journalistes le relançaient.
Mais il faut être singulièrement aveuglé par la haine pour lui reprocher un avis péremptoire qu’il n’a jamais voulu donner.