@assouline
donc vous avez mal lu l’argument massue qui devait nous révéler votre vérité ! je vous écrit le passage que vous devez apprendre par cœur !« »alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits.« »
En résumé, avant 1973, la Banque de France finançait le Trésor de trois façons différentes. La première via des avances ou des prêts dont les plafonds étaient fixés chaque année par le Parlement. La deuxième par le recours aux « obligations cautionnées », c’est-à-dire le rachat de créances détenues par le Trésor, avant leur échéance. Enfin, la Banque de France pouvait financer le Trésor au travers de prêts à la construction de la Caisse des Dépôts.
À noter que les deux dernières possibilités « étaient les moins fréquemment utilisées, principalement du fait du coût représenté par ces mécanismes, soumis au taux de l’escompte, alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits. C’est pourquoi le Trésor préférait utiliser prioritairement les avances directes pour son financement au jour le jour », explique Vincent Duchaussoy dans un article sur le sujet, publié sur la Vie des idées, en 2014. « En 1970, le total des avances, c’est-à-dire 8,9 milliards de Francs d’avances officielles votées par le parlement et 7 milliards d’obligations cautionnées et de prêts de la Caisses des dépôts est égal à 10% de la dette publique », a calculé Eric Monnet.