@Lisez donc ça, il me semble que votre point faible c’est la politique, la géopolitique :
Détrompez-vous, en géopolitique, je tiens la route et j’ai même un essai achevé sur le cours du monde et je tente de décrypter les nouveaux codes du monde
https://bdugue.typepad.com/a/2019/06/apr%C3%A8s-le-choc-des-civilisations-le-choc-des-mythes-et-des-machines.html
Le dernier grand renversement du monde s’est produit 1989 tel un tsunami géopolitique dont l’épicentre fut le mur de Berlin, édifice séparant alors les deux blocs, autant physiquement que symboliquement. En 1991, une seconde secousse mit fin à l’Union soviétique. Ce renversement suscita de nombreuses analyses parmi lesquelles deux eurent un retentissement dans le monde intellectuel et politique. En 1992, Francis Fukuyama publia un livre prévoyant à moyen terme l’avènement planétaire de la démocratie. Samuel Huntington, doté d’un œil aussi averti que celui d’un Raymond Aron a su patienter quelques années pour livrer un autre récit du futur en 1996. La thèse du choc des civilisations énonce l’avènement d’un monde multipolaire et multiculturel dirigé par des Etats phares tout en étant divisé en quelque huit civilisations. Bien que controversé, le livre offre de précieux détails et analyses sur les premières tendances se dessinant cinq ans après la fin de l’URSS et qui se sont confirmées en partie. En revanche, Fukuyama vient de reconnaître qu’il s’était égaré. Depuis le monde a suivi son cours, sidéré par les attentats du 11 septembre 2001 puis secoué par la crise financière de 2008 somme toute classique. En 2014 paraissait un livre signé Henry Kissinger, fort éclairant sans proposer une interprétation inédite sur ce monde qui depuis a accentué ses tendances. Nous ne savons pas si une nouvelle phase de l’Histoire mondiale se joue. En revanche, il est certain que les sociétés se transforment, donnant l’impression de laisser derrière elles un monde d’avant. Les anciens codes sont dépassés. Une nouvelle grille de lecture est nécessaire.