Macron a parlé. On avait eu le conditionnement habituel, nous faisant craindre le pire en évoquant fin Mai voire dans plusieurs mois, de telle sorte qu’on soit soulagé d’apprendre que ce ne sera prolongé « que » jusqu’au 11 Mai. C’est quand même 4 semaines de plus enfermé alors qu’il fait du soleil dehors. Du moins il a donné une date, et il y aura un vrai troisième trimestre scolaire.
Concernant les « protections » dans l’espace public, il a été obligé de mentionner les masques -sans reconnaitre les erreurs— et assuré qu’il y aurait un masque pour chaque Français le 11 Mai. Mais si j’ai bien compris, un masque protège pendant 4 heures, donc c’est un peu court ! il faudra être beaucoup plus volontariste dans la production locale, en réquisitionnant les entreprises qui peuvent en produite
Sur la forme, il a été verbeux comme d’habitude, avec de longs prolégomènes, où il a fait preuve de fausse humilité tout en trouvant des excuses aux errements ; et les envolées finales où il s’écoute parler mais que personne d’autre n’écoute plus.
On a eu deux fois la litanie des remerciements (passage désormais obligé), où après avoir cité tous les métiers possible il évoque ceux qu’il a oublié, avec au passage les forces de l’ordre qui ont laissé partir des centaines de milliers de citadins vers la province, mais chut, on n’en n’a pas parlé.