@pemile
Le problème est que vous me demandez de démontrer que quelque chose n’est pas vrai. Vous opérez ici un glissement rhétorique (d’ailleurs à ce propos, relisez votre premier message pour voir que vous abandonnez les sujets qui vous déplaisent pour glisser vers d’autres qui vous semblent plus « prometteurs »). En effet, au départ, je ne nie pas qu’il y a des violences conjugales. Je dis seulement qu’elles sont également réparties entre les hommes et les femmes : le taux d’agression est identique. Et plus encore, ce que je dis - et c’est la que vous affirmez que « je compte les morts » (alors que ce sont les féministes qui justement le font) - est que on a un épiphénomène, moins de 130 mortes par an sur une population de 67 millions d’habitants. On a plus de risque de mourir en traversant la route que dans une scène conjugale. J’essaye de comprendre pourquoi on ne parle que de la violence masculine et pourquoi, au lieu d’évoquer ce problème en terme de taux, de rapport, on l’évoque en terme de morts/jours (de façon à en augmenter l’impact psychologique). Et là, je dis que cela est le résultat d’une stratégie étatique, bourgeoise, pour diviser la main d’oeuvre en l’éloignant de préoccupations telles que la lutte des classes. Ce qui marche très bien ! Regardez comme on parle des inégalités de salaires homme/femme et à quel point on délaisse la partage global de la valeur ajoutée entre le travail et la capital. Ca me semble sans appel, non ?