@logan
Interview :
du professeur Jean-Paul Stahl, professeur d’infectiologie au CHU de Grenoble et ancien président de la SPILF, la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française.
« Non ce virus n’est pas particulier, il a quelques caractéristiques uniques que l’on a appris au fil des malades, sur les cas graves justement. Par exemple ce concept de l’emballement immunitaire et inflammatoire secondaire qui est une caractéristique de ce virus et qui lui semble assez propre, spécifique. Mais pour le reste, il est tout à fait ordinaire dans ses mécanismes avec, il est clair, une contagiosité plus importante que ce que l’on pensait au début et une mortalité qui n’est pas encore définie, puis qu’on attend les enquêtes de prévalence dans la population. Il nous faudrait la sérologie, qui est le seul moyen de savoir le pourcentage de la population qui a été en contact avec le virus.
Pour le moment on a une mortalité qui est relativement élevée par rapport à celle de la grippe. Quand on aura la prévalence et l’évaluation du nombre de gens infectés, cette mortalité va diminuer mécaniquement. Est-ce qu’elle arrivera au niveau de celle de la grippe ? Sans doute pas…
Si l’on compare avec le SRAS, sa mortalité est bien plus faible mais sa contagiosité est plus élevée »
Merci AU REVOIR !