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Commentaire de Abolab

sur La « circulation silencieuse des coronavirus » chez les cochons inquiète des chercheurs et remontre que l'élevage menace la santé planétaire


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Abolab 19 avril 2020 11:38

@Jonas Le problème nutritionnel avec les produits animaux dont fait parti le cochon est qu’ils sont trop riches en protéines par calorie, avec un profil protéinique inadéquat et également dénués de fibres. Les protéines complètes altèrent le métabolisme, par rapport aux protéines incomplètes végétales, comme cela a été montré sur les effets des médicaments (Campbell et al). Nos besoins en protéines ne dépassent pas 10% de nos calories totales (6-8% est un chiffre plus optimal), ce qui correspond à une alimentation végétale variée à base d’aliments complets.

Les seules vraies bonnes graisses alimentaires sont les graisses qui sont produites par le microbiome (microorganismes participant à l’assimilation et à la digestion des aliments dans notre système digestif) via la fermentation des fibres végétales et consistant principalement en des acides gras volatils (SCFAs) qui ont de multiples fonctions biologiques.

Le microbiome intéragit avec le système immunitaire et les deux parties s’auto-régulent, d’où la nécessité d’une alimentation correcte et naturellement riche en fibres (et donc végétale et peu transformée) pour prévenir les maladies et faire face efficacement aux infections.

Il n’y a pas réellement besoin de lipides alimentaires, car notre organisme crée lui-même ses propres graisses à partir de sucres non utilisés par l’organisme.

C’est pourquoi les nourritures artificiellement grasses et sucrées contribuent à l’obésité, car dans ce cas, vous débordez l’organisme de graisses... dont il n’a aucun usage... et qu’il doit ainsi stocker sous peine de toxicité aiguë et de défaillance circulatoire généralisée...

Le régime cétogène est dangereux et contreproductif, car vous faites travaillez l’organisme de manière non nécessaire par le fait qu’il doit transformer les graisses alimentaires ingérées en sucre, ce qui entraîne notamment une perte musculaire plus rapide, qui a été démontrée chez des sportifs (Kephart et al).

Il n’y a pas de bonnes graisses alimentaires, et même les soit-disant bonnes graisses comme les acides gras polyinsaturés et omegas 3 présents dans certaines huiles et poissons exercent un effet anti-inflammatoire en inhibant le système immunitaire... et donc peuvent faciliter les infections par des agents pathogènes (Meydani et al) et avoir un effet contre-productif pour l’organisme, particulièrement en périodes d’épidémies.


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