@ L’auteur,

Bonjour,

Pour ma part,je retiens deux lignes de force de cette épidémie et de ses épiphénomènes ( confinements, etc) :

—1/  il est en effet faux de dire pompeusement « qu’il y aura un avant et un après », ou encore que « rien ne sera plus comme avant ».

Parce que c’est faux, et que ça a toujours été faux dans l’histoire récente.

Prenons les vagues d’attentats et le terrorisme islamiste.

Le parallèle ne doit cependant laisser de nos inquiéter, si on l’applique, une fois sorti de ce bazar, au Covid19.

Car qu’a-t-on vu , dans les jours ayant suivi le 13/11/2014 , les terrasses et le Bataclan ?

Le gros bouffon sudoripare et la mairesse du Paris en vélib bras dessus, bras dessous, pour dire ( je cite) :

« plus rien ne sera comme avant »...

Eh ben si...

Nice et des 95 morts a succédé au 13 novembre, des attentats de « signaux faibles » aussi ( comprenez « 3/4 égorgés par-ci par là, c’est rien, ca reste acceptable », ou encore« des fous, mon pauvre monsieur, que voulez-vous, il y en a partout »).

Bref, rien n’a changé, précisément.

Nous seulement le CAC 40 n’a pas bronché, les politichiens non plus, mais surtout le discours reste à « padamalgame ».

Tous ces gens morts pour rien...

De même que, après nous avoir cassé les c... pendant 10 ans avec la vitesse et la sécurité routière, on vient d’avoir en France en deux mois SIX FOIS plus de morts de Covid (la « grippette » de Dugué le bouffon) que de mortalité routière sur un an ( 3.600 morts sur les routes en 2019 versus 20.500 morts covid en deux mois en France).

Ca ne vous interpelle pas un peu au niveau des « politiques publiques » ? ? ( ou ce qui en tient lieu.)

On tirera un jour la leçon de ces bouffonades ?

Non, la crise finie, on verra toujours les gendarmes allongés dans l’herbe avec leur jumelles, faisant « la guerre à l’insécurité routière », comme dit la mère Perrichon.

Alors qu’au plan de la mortalité prématurée, c’est hélas Peanuts face au Covid. ( mais les radars remplissent les caisses d el’Etat, alors que le Covid les vident...)

Et tous ces millions de gens à qui on a dit « arrêtez de fumer, vous allez mourir — ce qui est vrai-, arrêtez de manger du sel, de boire du vin, etc.. » et qui meurent comme des chiens du Covid à plat ventre en réa à 40 ans...

Tout ça pour ca...

Voyez, moi, c’est ça qui me pose question, dans le genre plantage global des politiques publiques...

Pas le déconfinement, qui est l’écume des choses, dans l’échelle de Richter du plantage global de l’Etat ;

—2/ l’autre constat est celui du révélateur à aigreurs et à frustration des gens que constitue l’épidémie.

Ceux qui n’avaient pas de voiture ricanent de voir qu« on ne peut plus rouler. Celles / ceux qui ne pouvaient pas aller au restaurant exultent (genre »bien fait pour votre gueule, les « riches » citadins, tout le monde à la campagne à bouffer du topinabour et à aller sur les toilettes sèches au fond du jardin, ça vous fera les pieds....)

Bref , un révélateur des frustrations villes / campagnes, pauvre vs « à l’aise » — je ne parle pas des riches, c’est encore autre chose-, jeunes / vieux ( qui va étre déconfiné en premier, hein ? moi, moi, moi...), des fractures et des humiliations mal ravalées. Comme des sanglots.

A part ça, oui, c’était mieux avant...