@bucefal
Nous devons donc nous préparer à un pacte de Moscou du 23 aout 1939 new age
PCRF / UPR
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Le PRCF ne veut absolument pas d’alliance avec l’UPR !
D’ailleurs ils ne représentent rien, quelques dizaines de militants tout au plus.
Et le PRCF est encore plus inconnu des électeurs que l’UPR !!
Le PRCF attend le Grand Soir ...
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C’est un avis personnel, mais je ne crois pas que la priorité du PRCF soit le Frexit.
Leur priorité est de reconstruire le PCF, et toute alliance est pour eux, prématurée.
Ils utilisent des prétextes bidons pour dire non, c’est ce qui me fait dire qu’ils ont d’autres priorités...
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D’autant qu’ils veulent évidemment, le leadership, comme ils l’avaient dans le CNR.
Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts ! Il y a eu le rapport Kroutchev sur le stalinisme, la chute du mur de Berlin, l’association de la carpe et du lapin avec Mitterrand, la corruption dans les syndicats financés par l’UE, le virage pro européen du PCF...
Bref, plus grand chose de commun avec le PCF des années 40/ 80 !!
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Lisez les déclarations de la CGT contre le Marché Commun dans les années 50/60, nous sommes à des années lumières des salades racontées par Martinez !!
Le PCF avait parfaitement analysé le Traité de Rome.
"(...) - La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
La
libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de
dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie
commune. (...)"
Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la
CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques
de la confédération déclare :
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus
ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales,
à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr."