@pemile
Lapsus révélateur de fait. J’ai trop souvent le nez dans le guidon. Je me suis révolté moi contre l’endormissement du peloton, alors que l’orage menaçait, et que la voiture du directeur sportif disait qu’il n’y aurait pas de casse, même en passant par le col du restefond. Car voilà trop longtemps qu’une affaire pareille était identifiée comme risque potentiel. Mais il semble qu’une trop longue période de chance, et des mantras faussement alarmant mais sécurisant « on a dix ans devant nous pour changer les choses », nous ait égaré
J’ai pas envie d’accuser personne, de me perdre dans des diatribes revanchardes. « Qui a tué Davy Moore » un tube folk des années 60, sur la mort d’un boxeur...« Qui est responsable et pourquoi est il mort ?... »...Est ce la faute au libéralisme, aux écoles de pensée qui ont privilégié le court terme aux obligations de prévoyance des états et leur indépendance ?... Est ce la faute à la mondialisation qui a transformé l’environnement comme un problème à maitriser, ou à nier ?...Est ce notre faute quand on achète les merdes venant du bout du monde, se moquant de ce que ça induit sur le moyen terme ?....En tant qu’infirmier j’ai été aux premières loges de la rencontre de la bêtise, de la doctrine libérale, se gargarisant malgré tout de mieux disant médical, et de « qualité de soins », dans des injonctions contradictoires. Un coup sur le crane quand t’es pas d’accord, et un bravo quand tu descend dans l’arène, le secteur du soin après avoir été le dindon de la farce, s’étonne quand ne le prenne plus pour le vilain petit canard. De là à que l’affaire libérale renonce à ses planification stahliennes, c’est comme de remettre en cause le libéralisme, qui est bien à la naissance de cette catastrophe non sanitaire en premier lieu, mais environnemental...Le changement de logiciel pour refigurer le monde d’après n’est pas pour demain, à moins qu’on se batte contre les algorithmes.