@babelouest
Bonjour,
ça tient bien la route, effectivement, vous suggérez de partir de soi, de ses proches, puis moins proches etc. C’est du concret, du mesurable. Dans un commentaire je défendais le couple, « à la vie à la mort », contre les relations consuméristes/mouchoirs jetables (non comme anti-divorce en cas de violences non évitées par exemple, bien sûr)...le couple, donc, comme cellule initiale, primordiale de toute société, et dont l’exemplarité, la solidité, ont, de fait, une portée sociale et même humaniste.
Maintenant, acceptons les innombrables différences, modes de pensée, cultures qui sur terre habitent nos esprits (polluent , peut-être ? mais c’est un fait accompli) ; Je veux dire : j’ai rencontré des gens très bien qui avaient, comme une sorte de soleil intérieur ou de réconfort culturel, besoin d’un Dieu, d’autres pas.
Laissons chacun libre de -savoir- choisir ce qui l’aidera à devenir meilleur.
Bouddha répondait à peu près en ces termes à un disciple d’un dieu unique (de l’époque, je n’en ai plus souvenir), que vue l’indicibilité du tout, du Nirvana, si lui donner un nom, le personnifier, pouvait aider ce sage à cheminer vers la vérité et le bien, et à cette seule condition, alors, qu’il continue ainsi.
Je suis certain qu’en d’autres temps, les choses étaient plus simples : d’un côté les croyants, d’un autre les autres. Beaucoup de musulmans, de luthériens, etc., en sont encore à cette vision antique des choses.
Mais tant de trahisons par des gens se disant croyants, tant de lumières venues d’humanistes non croyants (souvent parce que scandalisés par les premiers) ont depuis complexifié l’histoire, et faussé l’équation bon/méchant = croyant/infidèle ou l’inverse (est contraire à). 
Aucun humain ne peut savoir ce qu’il y a dans le cœur de qui que ce soit, pour paraphraser le « Dieu seul sait ce qui est dans votre cœur »)
Cela tue les préjugés, et, de nouveau fait primer les actes sur la foi, les croyances.
A bientôt, p-ê.