Encore une accusation que vous pouvez ajouter
à votre liste :
La liberté de prescription pour les médecins est
inscrite dans la constitution par les textes des droits de l’homme de 1789 qui
énoncent :
ART. 2. — Le but de toute
association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la
sûreté et la résistance à l’oppression.
ART. 3. — Le principe de toute
souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul
individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
ART. 4. — La liberté consiste à
pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ;
ART. 5. — La loi n’a le droit
de défendre que les actions nuisibles à la société.
ART. 6. — La loi est
l’expression de la volonté générale.
ART. 7. — Nul homme ne peut
être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon
les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou
font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen
appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable
par la résistance.
Les médecins, comme l’exige le serment d’Hippocrate,
doivent faire selon leur jugement mais sans nuire comme le demande aussi les
articles 4 et 5 des droits de l’homme de 1789.
« J’utiliserai le régime pour l’utilité
des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c’est pour leur perte
ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. » (Serment
d’Hippocrate - extrait)
On remarquera que l’article 5 interdit de
faire une loi contre les actions utiles à la société. L’Etat viole donc la
constitution une fois de plus et c’est en principe au Président de veiller au
respect de la constitution.
« Le
Président de la République veille au respect de la Constitution. » (Art.5
Constitution de 1958)