Très bonne synthèse et intuition dans la logique des événements intriqués. Le monde est un village (rapidité des échanges) qui révèle ses limites...
- limite pour l’exploiter sans vergogne
- limite pour les besoins quotidiens
Il faut distinguer l’humain des villes et l’humain des champs. Le bonheur matériel et l’alignement intérieur, l’avoir, l’être... Tout le monde connaît cela en jonglant avec ses propres proportions pour se rassurer, s’assumer...
Lorsqu’il y a 5 ans, mes supérieurs me demandent de passer adjoint de direction (ensemble scolaire de +1000 élèves) j’exprime mes réserves car j’allais disposer de moins de temps (prof depuis 20 ans) pour les projets bois (lit, meuble, parquet, portes...), la maison à retaper, les fruitiers (+30), le potager, la récolte des plantes sauvages, les massifs fleuris, faire son bois de chauffage et tous les bois nécessaires à le menuiserie...
Et le chef me dis : « mais tu auras plus d’argent pour le faire faire ». C’est vrai, mais je m’éclate à faire les choses par moi-même...
Donc il faut choisir entre ARGENT et AUTONOMIE et c’est difficile de trouver le bon équilibre.
En essayant de maintenir le tout depuis 5 ans, c’est le corps qui s’use et l’alignement de sa personnalité qui se dégrade. Je limite maintenant mes responsabilités et donc mon salaire...
Il me semble que dans les choix de plus d’autonomie et d’indépendance aussi (monter une petite activité individuelle, artistique par exemple dans le bois), il faut arrêter de penser réussite sociale (pouvoir, argent) pour rechercher avec enthousiasme la simplicité, la créativité, la frugalité, la liberté, la quiétude mais surtout EXPERIMENTER avec détermination l’outil, le geste et les machines permettant de faire converger la réalisation concrète, le bien être intérieur et l’harmonie avec la nature.