@sound of
Bravo pour gérer le tout et c’est vrai qu’il faut du temps de pratique pour acquérir les « compétences naturelles » d’un vrai homme/femme...
La notion d’autonomie de groupe est une belle réalité, je partage mon atelier bois, le voisin m’aide avec son tracteur... Et sortir/fendre/ranger 25 stères de la forêt, c’est toujours mieux à deux pour optimiser le temps passé et s’entraider. C’est un turc qui me disait (2004 en ionie) : « nous, on est des communistes, il n’y a qu’une seule moissonneuse que tous utilisent dans le village... »
Et c’est ainsi que la « vie locale/sociale » s’équilibre...
Donc pour répondre à sylvain sur la notion d’autonomie, déjà :
- l’autonomie se partage, c’est l’entraide locale, le soutien, les intérêts communs...
- Puis l’autonomie s’acquière par une volonté animée et libre pour se confronter réellement à la vie : expérimenter, créer et s’adapter... Mais ne pas attendre la béquée.
- Enfin l’autonomie est une illusion bien sûr car cela peut isoler (énergétiquement) l’individu lorsque l’évolution souhaitée pour l’humanité passe par l’esprit de groupe mais aussi par l’interdépendance avec la nature.
Donc pourquoi vouloir être autonome puisque tout est lié ? Et bien justement, ce n’est pas ce qu’est recherché puisque l’autonomie individuelle est égoïste, mais l’autonomie pour s’extraire d’un système aberrant là c’est la solution dans un premier temps.
Mais cela ne peut pas aboutir car les urbains sont nécessairement dépendants d’une logistique excessive et industrielle. Car l’autonomie exige de la place pour vivre par ses propres moyens et la concentration des humains en ville ne permet pas d’acquérir un espace suffisant à exploiter.
Je présage facilement, après cet épisode covid sur la planète, que de nombreux urbains vont envisager de « gagner moins qu’en ville » mais de « vivre mieux en campagne »...