@McGurk
Oui mais il y a tout de même un vice qui reste dans cette idée —
surtout actuellement. Càd la domination de quelques pays sur d’autres,
telle que celle de l’Allemagne (bricoleuse de lois appauvrissant les
travailleurs pour être « championne de l’Europe ») sur la France (la
honte !).
D’autre part, pour ce faire, il faut aussi une égalité en terme de
poids sur les décisions quel que soit le pays. Sinon ici aussi on entre
dans le schéma de domination.
D’autant que l’Europe est difficilement définissable. Ceux de l’ouest
le sont certes plus et on largement plus de points communs, mais ce
serait bien, aussi, de pouvoir intégrer les plus faibles au sein de
« cercles forts » pendant un projet déterminé.
Cela amènerait à plus d’égalité, « fraternité » et cohésion dans ce monde fragmenté et individualiste qu’est le nôtre
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JEJ pense que votre idée sur l"Allemagne et ses bas salaires est fausse *pour deux raisons
primo
les allemands pensent que faire travailler quelqu’un pour un salaire un peu supérieur à celui qu’il aurait au chômage , c’est préférable, et respecter la dignité de l’homme ;
secundo
le salaire moyen en Allemagne est nettement supérieur à celui de la France
Il est vrai que l’Allemagne domine l’Europe et veut continuer à décider de son fonctionnement.
FIGAROVOX/TRIBUNE - La Cour
constitutionnelle allemande a demandé à la BCE de s’expliquer sur
son programme d’achat de dettes. Cette procédure prouve que
l’Allemagne entend rester maîtresse des politiques monétaires de
la zone euro, juge le député Christian Hutin, qui appelle la France
à davantage de lucidité.
Il s’agit très clairement d’un
ultimatum adressé à la BCE.
Tout d’abord, il s’agit très
clairement d’un ultimatum adressé à la BCE. « Si vous êtes
en dehors des traités qui vous interdisent essentiellement deux
choses (et c’est pour cela que nous avons accepté l’euro)
l’interdiction de financer directement les États et ensuite de
lutter d’abord et avant tout contre l’inflation, nous ordonnerons
alors à la Banque centrale d’Allemagne de cesser toute
participation à vos activités. » Cette simple (mais
considérable) annonce a immédiatement mis l’Italie et l’Espagne
sous tension.
Qu’en est-il donc de la fameuse
indépendance de la BCE ? En réalité, l’Allemagne nous dit que
la patronne c’est elle et que l’euro ne saurait être autre chose
qu’un Deutchmark bis. Ce que celles et ceux qui
regardent les choses en face savent depuis longtemps. Il convient
maintenant de le reconnaître, ce qui sera un grand progrès.
Qu’elle refuse que la BCE devienne
une gigantesque « centrale d’achat » de crédits pour financer des
États qui refusent de se soumettre à l’ordolibéralisme qui a
fait en partie la puissance de l’Allemagne.