• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Claude Simon

sur Lettre ouverte aux aveugles de la « gauche » française


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Tzecoatl Claude Simon 9 mai 2020 20:07

La responsabilité implique de ne pas affronter un modèle caduc, afin de ne pas entraîner de violence.

Une monnaie éditée mensuellement pour la masse salariale se doit d’être crédité d’un intérêt, racine 12ème de l’inflation annuelle, y compris pour le salarié travaillant dans une banque.

Imaginons un ensemble de salariés sous le régime de l’émission monétaire contre travail et logeant dans un parc immobilier tenu par la propriété.
Pourquoi ne pourraient t’ils pas bénéficier d’une augmentation annuelle en fonction de la quote-part attribué au loyer ? Pourquoi ils ne seraient pas compatibles, histoire d’arrondir les visions idéologiques de chacun ? Le calcul se moque de l’idéologie, on pourrait être d’accord avec ça.

Oui, mais baser une monnaie non plus exclusivement sur la propriété via à le crédit, mais sur le travail (manuel, intellectuel, etc), permet d’affranchir l’attrition de celui qui donne la paye.

La propriété, vous savez, perd ou gagne de sa valeur. Quand bien même une monnaie corrélée à la valeur produite par le travail permettrait d’être responsable d’un bien, les outils de production perdent vite de leur valeur, sauf le foncier, et encore, pas toujours.

« 

Pour preuve, la seule manière en système actuel de détruire une dette non remboursable, c’est de créer de la monnaie en faisant tourner la planche à billet. La seule solution étant la faillite de la monnaie elle même. Voilà pourquoi qu’une banque fasse faillite ne sert à rien, sinon politiquement, mais au niveau du système monétaire, cela n’a aucune importance.

Voilà pourquoi il faut que l’argent épargné ait une valeur fondante, conditionnée dans son pouvoir d’achat et non transmissible, pour que la dette qu’elle contienne ne déstabilise pas l’économie et s’efface d’elle même. Dans une société où l’économie ne repose pas sur la propriété immobilière, l’épargne perd de son importance et devient accessoire, alors qu’aujourd’hui elle est centrale »

Non, une dette se biffe, avec une procédure auprès de la banque de France.

Une moins-value dans un bilan peut s’opérer également.

La monnaie fondante n’est pas la seule alternative.

On pourrait être d’accord de constater qu’un crédit, quand bien même sa rémunération dans un souci d’équité, a par l’intérêt une rémunération équivalente à l’inflation, a un collatéral qui perd de sa valeur intrinsèquement, la nature et l’usage les dépréciant (on pourrait rajouter la mode, l’installation énergétique, etc), du moins dans l’immobilier puisqu’il s’agit de votre secteur d’analyse.

Imaginons un investisseur, public ou privé, se lancer dans un projet, avec fort crédits, donc s’achetant un travail futur qui n’aboutit pas, propager de mauvais emprunts ; Bref, un irresponsable.

Est-ce que tout le monde doit payer par une monnaie fondante son incapacité ?

Je suppose qu’il faudrait plutôt mettre chaque option à leur place, quitte à avoir une procédure juridique pour démotiver les irresponsables innés. Mais, cela est du ressort de la finance capitalistique, ce n’est pas mon problème dans le cas présent.

Je ne prétends pas mettre la propriété au même niveau que la responsabilité.

Je prétends mettre la consanguinité de la propriété matérielle et financière à sa place, afin de déléguer son irresponsabilité au travail, notoirement via la connaissance.

Concernant votre dernier paragraphe, je suis moralement d’accord.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès