@Vice-T
Bonjour.
Je reçois chaque jour au local entre 10 à 20 personnes. Le pourcentage de conversations politiques ou/et économiques n’a cessé d’augmenter depuis avril. La colère est de plus en plus fréquente. Des usagers qui ne parlaient pas trop deviennent bavards. surtout lorsque après deux mois de clôture de leur activité (commerce, artisanat, restauration, profession libérale, etc.), ils n’ont toujours pas pu obtenir quoi que ce soit de la banque à propos du Prêt Garanti par l’Etat (PGE).
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Notre humble petit local n’est qu’un fragile petit thermomètre social et politique. Mais en 26 ans d’existence, il ne s’est jamais trompé. Depuis une dizaine de jours, c’est très clair, le ressentiment populaire augmente.
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Les politiciens ont rarement créé leur propre entreprise. Ils se sont souvent contentés de vivre sur nos taxes et impôts qui n’ont cessé d’augmenter au point de faire de la France la championne du Monde en 2018 et 2019 (malgré l’engagement électoral de 2017). Un trop grand nombre d’entre eux ne comprennent pas la situation en réclamant encore plus de taxes et d’impôts.
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Quelque soit le degré d’immaturité, d’insouciance et d’irresponsabilité de l’entourage présidentiel, si les banques continuent sur ce chemin,

si les 300 milliards ne sont pas débloqués d’ici fin juin, il y aura une explosion sociale et politique terrible.
pourquoi terrible ? 
Parce que le seuil de patience aura été atteint et que cette colère va mobiliser un ensemble bien plus important de la population (Y compris des personnes n’ayant jamais imaginé de manifester dans leur vie). Le Covid19 n’arrêtera pas cette explosion.
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Non seulement le terme de mouvement ne sera pas adapté, mais celui de révolte risque d’être lui-même insuffisant.
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Au vu de ce que j’entends à mon humble niveau quartier République, il y a même risque de révolution dans le sens littéral du terme : 
C’est-à-dire qu’une révolte initiale sur un point précis (le PEG) débouche non seulement sur un changement de gouvernement (en fait déjà souhaité par la grande majorité des français et nombre de frondeurs de LaREM depuis les municipales) mais débouchant aussi sur une modification institutionnelle.
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La clique hors sol et imbue d’elle même autour de notre jeune et inexpérimenté Président de la République (Une bonne moitié du gouvernement et un bon lot à l’Assemblée Nationale : Ferrand — Griveaux — Rupin — Beloubet — Borne — Le Drian — Pénicaud — Ndiaye & co) ne sont pas les seuls à n’avoir absolument pas conscience de la situation...
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« Révolte des bouquets » ou « Révolution des bouquets », l’important est qu’elle soit, dans les deux cas, la plus pacifique et bénéfique possible, en veillant que les extrêmes et les voyous n’en profitent surtout pas !
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Emmanuel Macron n’a pas été le seul dans l’histoire à échouer au milieu d’un processus de réforme. Et si tel s’avère être le cas à cause de cette administration et bureaucratie spectaculairement ankylosée qui semble régulièrement le piéger, n’a t’il pas imprudemment remis à l’ordre du jour en 2016 ce concept avec son livre massivement diffusé intitulée... « Révolution » ?