@Emmanuel Glais
C’est vrai que les prisonniers francais aprés Dien Bien Phu ont été, eux, particulièrement bien traités
je cite : http://www.anapi.asso.fr/
« Les prisonniers du Viet Minh devenus des matériaux de propagande, devaient, selon les lieux, les époques et les circonstances, servir ou mourir. Ce système savamment mis en place se traduit par une effroyable hécatombe. Quelques chiffres traduisent dans leur brutalité l’horreur à laquelle on était parvenu. Le taux moyen de mortalité dans les camps vietminh de 1946 à 1954 fut de plus de 60 %. Lorsque l’on rentre dans le détail, les constatations sont parfois ahurissantes. Sur les mille neuf cents prisonniers des camps 2, 4 et 5 qui furent capturés sur la RC 4 entre septembre et octobre 1950, seulement trente-deux survivants regagnèrent le camp N° 1 en août 1952. Le taux de mortalité fut donc de plus de 90%. Il s’agit dès lors ici d’extermination rapide.
Un peu plus de dix mille hommes furent faits prisonniers à Dien Bien Phû. Après de très durs combats, le commandement vietminh organisa pour eux une “marche de la mort” pour regagner les camps. En quatre mois de captivité, le taux de mortalité fut de plus de 70%. N’oublions pas que ce mépris de la vie humaine conduisit à la fin de la deuxième guerre mondiale les officiers japonais responsables de la marche de la mort des Philippines à la condamnation pour crime de guerre et à la pendaison.
Pendant toute la guerre d’Indochine, la Croix-Rouge ne reçut jamais l’autorisation de visiter les camps et les médecins prisonniers furent, sauf de très rares exceptions, interdits de pratique, et regroupés au camp des officiers.
Les prisonniers libérés revenaient épuisés, dans un état squelettique. La plupart durent être hospitalisés et leur vision évoquait celle des retours des camps de concentration. »
Certains commentaires de cet article Avox sont tout bonnement répugnants. Boudarel a eu visiblement une descendance.