Toute crise profitera au libéralisme
C’est certain, vu les faillites, il va y avoir de sacrés opportunités
pour ceux qui peuvent disposer de fonds : les plus riches ! Ils seront encore
du plus en plus riches après le Covid19 !
Celui-ci est tombé comme Mars en carême. La remise en cause de la
mondialisation financière, la crise climatique, la nécessité de repenser les
choses de manière plus écologique. Il y avait là comme une remise en cause du
libéralisme économique qui commençait à se révéler pour ce qu’il est : un
concept pour combattre les acquis sociaux, les prétentions sociales, en nous
montant les uns contre les autres. En montant les mieux disant sociaux contre
les moins disant ! Un libéralisme économique également en quête de conquête du
pouvoir public au profit d’une oligarchie multinationale industrielle et financière.
Une remise en cause du système qui ne plait pas à ce monde des ultra-
riches ! On est là, dans le conseil de Milton Friedman : "seule une
crise, réelle ou supposée, peut produire des changements" ! Nous sommes en
pleine dans cette stratégie du choc évoquée par Naomi Klein. Le libéralisme
économique partant du principe que les foules sont plus malléables lorsqu’elles
sont en état de choc ; elles seraient alors mieux disposées à consentir des
sacrifices sur leurs acquis sociaux !
On va ainsi, c’est d’ailleurs commencé, leurs demander de travailler
plus pour rattraper le retard lié au confinement.