@arthes. Tu connais ou tu ne connais pas les pratiques et techniques de l’hypnose.
J’ai découvert en étudiant Milton Erickson, qui en a développé comme personne les applications en psychothérapie. Toutefois il avouait être admiratif devant la technique employée sur sa môman par une fillette de cinq ans, dans une salle d’attente d’aéroport, pour se faire acheter une glace. Il a aussi décrit comment son fils s’y prenait pour se faire prêter la voiture paternelle, et comment Milton a secoué la manipulation.
Un internaute et mélomane a publié une suite de tous les Leitmotive utilisés par Wagner dans la Tétralogie. Comme démontage d’hypnose, ça n’est pas mal. L’usage est que l’auditeur se prend pour un « intuiteur » de première force, à mesure qu’il est guidé par le retour de tel puis tel Leitmotiv.
A chacun son goût, moi ça me hérisse assez vite. Anaphylaxie...
Dans Le Château de Barbe-Bleue, c’est le grinçant accord de seconde qui annonce que Judith va trouver du sang partout : sur une couronne, sur les fleurs, sur les nuages.
Sur de nombreuses couvertures de romans, la preuve que la relation du lecteur à l’auteur est hypnotique, et que l’éditeur maîtrise bien cette réalité commerciale : l’éditeur imprime le nom de l’auteur plus de deux fois plus gros que le titre de l’ouvrage.