@chantecler
Qui explique entra autre le dévissage de l’hôpital public depuis 1980 et
des poussières (néolibéralisme , les acteurs politiques , les décrets ,
les décisions, etc
.
Charlie Hebdo parle des Traités européens... ?? C’est depuis 1997, avec la signature par le Gouvernement Juppé du Pacte de solidarité et de croissance de la zone euro, que la France est sommée, chaque année de faire des économies budgétaires...
"Le pacte de stabilité et de croissance (PSC), adopté au Conseil européen
d’Amsterdam des 16 et 17 juin 1997, est le premier instrument dont les
quinze États membres fondateurs de la zone euro, se sont dotés pour
coordonner leurs politiques budgétaires nationales et éviter
l’apparition de déficits publics excessifs. Il comporte alors deux types
de dispositions : des dispositions préventives et des dispositions
correctrices.
(...)
(...) Fondé sur l’article 126 du TFUE et mis en œuvre par le règlement
1467/97 du 7 juillet 1997, le volet correctif vise à éviter les écarts
aux valeurs de référence précisées dans le protocole n°12 annexé au
traité, à savoir :
- 3% pour le rapport entre le déficit public et le PIB au prix du marché (critère du déficit).
- 60% pour le rapport entre la dette publique et le PIB au prix du marché (critère de la dette).
En cas du non respect de ces critères, un État membre peut faire
l’objet de la procédure pour déficits excessifs prévue à l’article 126
du TFUE.(...)
(...) Si la Commission considère qu’il y a un déficit excessif, elle
adresse à l’État membre un avis (innovation du Traité de Lisbonne) et en
informe le Conseil.
-
Si le Conseil considère qu’il y a déficit excessif, il adresse alors,
sur recommandation de la Commission, une recommandation à l’État membre,
en fixant un délai de 6 mois pour engager une action suivie d’effets.
Si aucune action n’a été engagée, le Conseil peut rendre publique sa
recommandation et, si l’État persiste à ne pas y donner suite, le mettre
en demeure de prendre des mesures dans un délai déterminé.
- Aussi longtemps que l’État membre ne se conforme pas à sa décision de
mise en demeure, le Conseil peut, sur recommandation de la Commission,
prononcer des sanctions, notamment le dépôt non rémunéré d’une somme
variant entre 0,2 et 0,5% du PIB, en fonction du degré de dépassement de
la valeur de 3% de déficit public. Ce dépôt est converti en amende au
bout de 2 ans si le déficit excessif n’est pas comblé.
.
Pour la France, une sanction financière de 0,2% du PIB, c’est 4 milliards d’euros.