@AFG02
Oui, vous avez sans doute raison, au moins en partie.
Je suis en périphérie des choses, n’étant pas cadre de l’UPR, mais d’après tous les témoignages qui sont sortis ces derniers temps, plus quelques témoignages que j’ai eu en direct, il y a au moins certains cadres qui s’inquiétaient depuis un moment pour les raisons que vous donnez. Il est possible que beaucoup d’autres ne se soient inquiété de rien si on en croît le dernier article de l’Obs. L’Obs rapporte des propos qui doivent être je crois ceux d’un membre du Bureau National : https://imgur.com/a/UmdlPlY
« Ces trois dernières années, nous n’avons été réunis qu’à cinq reprises. Les affaires courantes étaient gérés par François Asselineau et son secrétaire général, dans un esprit de confiance. Pourquoi aurions-nous dû nous en inquiéter, alors qu’on nous expliquait que tout allait bien ? »
Lorsque je militais à l’UPR, entre 2014 et 2016, je me rappelle que le bruit courrait que François Asselineau craignait par dessus tout une dérive du parti : il voulait rester sur la charte fondatrice et point barre : Frexit, Frexit, Frexit : pas d’« autre Europe », puisqu’il a analysé que l’Union européenne est constituée de telle manière que des modifications importantes sont quasi impossibles, voire même complètement impossibles. Et il voulait également rester sur un programme qui puisse convenir à tous, gauche et droite confondues.
Donc, a priori, le mouvement repose sur les épaules de François Asselineau, qui garantit le respect de la charte et qui garde un contrôle strict du parti, sans déléguer ou en déléguant peu. Ca a marché d’ailleurs : les personnes qui étaient pour la « souplesse », pour des alliances avec le Front National, etc, n’ont jamais pu imposer leurs vues au sein de l’UPR.
La contre-partie, c’est que ça étouffe aussi pas mal de choses, notamment les initiatives. L’idéal serait de trouver un compromis afin que la charte puisse être respectée, et que les militants puissent exprimer leur créativité.