@alinea
il nous faut aviser pour l’avenir quand la répression se démultiplie.
Justement, l’avenir, les Gilets jaunes n’en parlent jamais, leur seul objectif, c’est la démission de Macron, et après ? Ils refusent toute organisation, ils n’ont aucune stratégie en dehors de défiler et de casser, et dès que quelqu’un pense, ils le virent.
Comme l’UPR, je défends leurs revendications, parce que ce sont celles de la majorité des Français, mais sur quoi ça peut déboucher ? Les classes populaires ne sont plus celles des années 70, sa culture, c’est Hanouna et Zemmour....
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Elles ne votent plus pour les Partis de Gauche, les élections européennes ont été une Bérézina pour la Gauche. Soit elles s’abstiennent, soit elles votent FN.
S’ils arrivent à faire partir Macron, on va vers quoi ?
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Vers un Gouvernement du Front National.
Ou, comme en Grèce, une Coalition FN + Mélenchon + un écolo pour faire joli. Pour les classes populaires grecques, ce genre de coalition a été une catastrophe sociale complète. Parce qu’échanger un européiste comme Macron, pour 3 barils d’européistes FI, FN et écolo, c’est bonnet blanc et blanc bonnet...
PS : Pour mémoire,
l’UPR avait prévenu dès le 26 Janvier 2015, qu’un Gouvernement européiste en Grèce serait une cata, parce que le programme de Zyriza & de Tsipras :
- ne modifie pas le moindre article des traités TUE et TFUE,
- n’infléchit pas la moindre décision de la Commission européenne et de la BCE,
- ne change pas d’un iota la politique économique et monétaire
voulue par les gouvernements de l’Allemagne, de la Finlande, des
Pays-Bas et du Luxembourg,
- ne remédie en rien à la totale inadéquation de l’économie, du tissu industriel, et du corps social grecs à l’euro,
- n’arrête en rien la diplomatie guerrière que Washington impose à l’UE vis-à-vis de la Russie et du reste du monde.
Six mois plus tard, après un référendum bafoué par le Gouvernement grec :
« L’UPR avait raison sur tout, Syriza est bien un Parti leurre . »