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Commentaire de Fifi35

sur Les ailes de la liberté


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Fifi35 Fifi35 24 mai 2020 09:57

@pipiou2
C’est bien vu !
Dans les années 50 jusqu’à la mort de Malik Oussekine en 1986,, la police faisait peur. Le respect de l’uniforme, c’était de la peur et rien d’autre !
Nous sommes des latins et la vision anglo saxonne d’une police aimée n’est pas envisageable en France.
En 1983, je me souviens d’une maman qui avait dit à son fils de 8 ans  : « Tu vois le policier là-bas ? Si tu continues à ne pas m’obéir, il va te mettre en prison ! » Belle image dégradée de la fonction de gardien de la paix, peut-être gravée à jamais dans l’inconscient de ce chérubin.

D’un côté nous avions une police qui se permettait beaucoup de choses, sans trop de risque de poursuite et qui disposait d’un maillage social important. Les gifles étaient une méthode de classement sans suite assez efficace et peu de gens avaient à y redire, y compris les voyous. Les manifestations violentes étaient réprimées bien plus durement avec un matériel d’un autre siècle utilisé pendant la guerre d’Algérie. Pas de caméra, pas de smartphone. Et de toute façon, le ministère de l’intérieur couvrait ses hommes.

Actuellement, cette institution dispose d’un code de déontologie, d’une police des polices régionalisée. Le moindre propos déplacé fait l’objet d’une plainte. Si la personne est de couleur, la HALDE saisit la commission nationale de déontologie, une enquête judiciaire est ouverte, IGPN, etc...
Les manifestations Illégales et violentes, la casse systématique sont monnaie-courante. L’utilisation du LBD qui malheureusement éborgne des manifestants ou des casseurs fait vaciller un gouvernement poussé dans ses retranchements. 
Et la police coupée de sa population par des doctrines « hygiénistes » est remise en cause.
Adulée après les attentats, la voilà honnie ! Position schizophrène bien française...  

Et qui a peur maintenant ?
Le voyou hors la loi, ou le policier, celui qui fait bien son travail avec rigueur et éthique, et qui s’attend à devoir justifier par moult rapports le mode opératoire d’une arrestation justifiée, travaillant dans la crainte régulière de poursuites pénales et de sanctions administratives en fonction du climat politique du moment ? 
Oui qui a peur maintenant ? Le voyou ou le citoyen sans histoire qui veut simplement vivre paisiblement ?

Bien sûr il y a des débordements policiers, des excès de pouvoir inacceptables. Ils doivent être sanctionnés sans détour. 
Par contre, il ne faut pas oublier la difficulté de ce métier entre assistante sociale et père fouettard, dont la variable humaine est en perpétuel ajustement.


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