@sls0
RELX
Group, anciennement Reed Elsevier, est un groupe international
d’édition professionnelle, issu de la fusion, en 1993, de la société
britannique Reed International PLC et de la maison d’édition
néerlandaise Elsevier NV. En France, le groupe gère l’organisation du
Salon du livre de Paris, le Salon MCO : Marques – Cadeaux – Objets et
éditait le magazine Stratégies.
Le groupe est également
présent dans l’organisation de salons professionnels à travers Reed
Exhibitions et cette activité a été abondamment critiquée par plusieurs
éditeurs de revues scientifiques du groupe (dont The Lancet)
lorsqu’elle concernait les salons d’armement. Reed Exhibitions a donc décidé d’abandonner ce secteur en 2007.
Deux principaux actionnaires du groupe RELX :
BlackRock Investment Management 6,72%
BlackRock Fund Advisors 2,49%
.....
« Ce
qui est sûr, c’est que l’étude du Lancet est de la très très mauvaise
science. Que la plus prestigieuse revue médicale, ayant admis les
difficultés éthiques liées à la faible qualité de la plupart des
publications, ayant identifié le problème majeur des conflits
d’intérêts, ose publier un tel papier est à vrai dire assez
époustouflant.
The Lancet nous fournit ici un exemple
emblématique de malhonnêteté scientifique tel qu’il en existe tant -et
qui pourrissent de manière systémique le domaine.
Les journaux
et la presse audiovisuelle (qui ne savent simplement pas lire la
science, comme le développe mon excellent confrère Laurent Mucchielli)
embraient à plein régime, répandant le poison de la désinformation et de
la propagande. Les gros titres déferlent : « l’HQ n’est pas efficace et
augmente même le risque de mortalité ! » ce qui est une contre-vérité
flagrante : ce que l’étude montre, c’est que donner de
l’hydroxychloroquine à des patients en phase critique ou terminale n’a
pas d’effet thérapeutique avéré, ce que le Pr Raoult affirme de son côté
depuis dix semaines !
Un peu comme si vous donniez de
l’aspirine à des mourants pour conclure après leur décès que l’aspirine
ne soulage pas la migraine ! Voilà le degré de malhonnêteté crasse à
laquelle sont réduits les intérêts dominants qui ont financé (à hauteur
de dizaines de millions de dollars) une étude aussi inepte…
J’avais
montré comment l’étude Discovery était scélérate précisément du fait de
cette manipulation de prescrire en phase critique de la maladie, là où
le remède n’est plus indiqué - ils n’ont d’ailleurs même pas trouvé
suffisamment de patients assez insensés pour accepter le risque de se
voir prescrire un placebo plutôt que le remède !
Puis dénoncé la première « étude » publiée dans le NEJM. La
propagande n’a cure de ce genre de scrupules : martelez un mensonge
autant de fois que vous le pouvez et la foule finira par accepter l’idée
sans rechigner. »