@vraidrapo
Effectivement, beaucoup de choses intéressantes, et même « révélatrices », au sens où ces gens parlent « entre eux » en oubliant parfois qu’on les écoute !
Par exemple la charmante Natacha Valla qui parle au nom des Banques Centrales, même si désormais « officieusement », parle bien franchement de « gouvernance » tout en nous rappelant par ailleurs, et évidemment sans faire expressément le lien, que les Banques Centrales sont bien des organismes « indépendants » et pas du tout démocratiques... Une évidence qui nous rappelle qu’avec leur pouvoir sans cesse accru sur la dette, ce sont bien les derniers vestiges de la démocratie, s’il en restait, qui viennent de disparaître...
En complément, cet article intéressant, qui date de 2018, pour les 10 ans de la crise, et qui étudie clairement les causes de la « prochaine », c’est à dire, celle que nous venons de vivre !
http://institut-thomas-more.org/2018/09/30/2008-2018-a-t-on-retenu-les-lecons-de-la-crise-financiere/
Le défaut de ces économistes, malgré leurs compétences, c’est qu’ils ne prennent pas suffisamment en compte l’évolution technologique des forces productives et son influence directe sur les rapports économiques et sociaux.
C’est cet aspect déterminant qui est à la base des différents articles parus sur TML à propos du volet économique de la « crise du Covid-19 ». Le constat de l’accumulation de la dette, c’est bien qu’il n’y a plus assez de valeur d’échange produite par le travail humain vivant, en comparaison de la quantité de valeurs d’usage, pourtant bien nécessaires en regard des besoins, qui est imputable à la productivité des machines.
On en est bientôt rendus au point où même les ouvriers qui travaillent encore dans les usines d’automobiles déjà pas mal robotisées vont donc toucher des primes de l’Etat (et donc une partie de la dette publique) pour acheter les bagnoles qu’ils fabriquent eux-mêmes !!!
La solution rationnelle est bien de partager l’ensemble du travail restant (suppression du chômage) et d’ajuster les salaires en fonction des besoins, et d’ajuster la production elle-même en fonction des besoins. Bref, construire enfin un équilibre où les crédits pourront être normalement honorés et qui cessera de creuser la dette. Un système qui mettra enfin la productivité des machines au services de ceux qui travaillent avec, et de l’ensemble des humains, et non plus au profit des monopoles. Un autre système...
Luniterre