Comme le rappelle @Popov ci-dessus, le Pape Léon XIII avait introduit le ver dans le fruit en demandant aux catholiques de se rallier à la République, ce qui est une hérésie.
L’Église n’est pas de ce Monde, elle est Vérité, c’est pour cela que l’on fait la distinction entre clercs et laïcs : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Le Christianisme est le guide, elle est civilisation du temps long, qui rappelle à l’homme, la contemplation, la spiritualité, la piété dans la prière, alors que la république est glorification de l’instantanéité.

L’erreur de Marc Sangnier, comme tant d’autres, est d’avoir voulu épouser les lois humaines, « se conformer à la société civile, se réformer pour se moderniser » or, les lois humaines changent au gré des idéologies politiques, des discours du moment, et des modes ; elles sont tentations pour l’homme, et ont trouvé au sein de l’Église, leur aboutissement par le Concile Vatican II.
Les conseillers du Pape vont être séduits par le Monde, tomber dans le piège de l’œcuménisme, du libéralisme, et du modernisme, ils ne sont plus guides, mais des suiveurs qui seront malheureusement aux premières loges pour assister à l’atomisation, morceaux par morceaux, de tout ce que la civilisation chrétienne avait produit et légué sur le temps long durant des siècles : la stabilité familiale, l’élitisme, la hiérarchie, l’héritage et le patrimoine culturel et identitaire, l’amour du travail précis et bien fait (regardez par exemple les cathédrales, le soin du détail apportées aux tableaux et sculptures demandant temps et patience, sont spectaculaires).

Le désir de satisfaction instantanée, propre aux droits de l’homme, assouvir ses désir dans l’immédiateté, masque la dérive lente et progressive vers le Néant, par le libéralisme, l’égalitarisme et le modernisme.
Par exemple, l’aveuglement idéologique qu’est l’œcuménisme ouvre la porte à toutes les dérives.
Le 4 février 2019 à Abu Dhabi, le Pape François signe avec le prédicateur antisémite et homophobe Ahmed Al Tayeb, imam et représentant de l’université coranique d’Al Azhar en Égypte, un texte commun pour condamner les discriminations contre les minorités religieuses.
Ce texte permet de criminaliser toute attaque contre l’Islam et le Coran, et de diffuser l’idéologie islamique sans contraintes, avec la caution morale de l’Église catholique.
Rappelons que Ahmed Al Tayeb déclare publiquement que, « tout le monde déteste les Juifs », « l’apostasie est un crime, les apostats non repentis doivent être tués », « sans l’Islam, l’Europe serait restée dans l’obscurantisme total », « le voile islamique est une obligation » ou encore dénigre le vicaire du Christ en affirmant que « le Pape n’est pas dérangé quand plusieurs millions de musulmans sont tués ».

Tous les Papes pendant des siècles ont condamné sans réserve l’Islam, religion de criminels, créant ainsi une barrière de protection contre l’invasion islamique, mais pour se conformer à l’air du temps islamophile, le Concile Vatican II a abandonné ses principes Divins. La digue s’est brisée.

Je rappelle également que le Pape François a reçu de l’UE, organisation politique pro-libérale, le Prix Charlemagne, pour sa position parfaitement alignée sur le front de l’universalisme mondialiste qui préconise la dissolution des nations et des cultures autochtones pour « accueillir et intégrer » les migrants du monde entier dans le but de construire un « nouveau monde » multiculturel sans barrières et sans frontières.