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Commentaire de Franz Enrgi

sur Guerre interne à l'UPR : l'affaire Asselineau prend une tournure judiciaire


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Franz Enrgi 1er juin 2020 07:15

@Eric Rivoire Félicitations pour la profondeur de votre analyse sur la crise interne de l’UPR actuelle, utilement étayée par vos compétences juridiques. Au passage, ces compétences semblent sérieusement manquer aux véhéments contestataires, ce qui nuit quelque peu à leur crédit d’éventuels dirigeants compétents. Je soumets au débat quelques points, minimes, de désaccords avec vous... Considérer en conclusion qu’en l’absence d’accès aux grands médias, l’UPR est condamner à végéter, et que seul un miracle issu des forces enfin libérées des militants pourrait bouleverser ce funeste destin, c’est à la fois adopter une vision statique de l’histoire, et idéaliser le militantisme. 1) Vision statique, parce que l’histoire est faite d’événements imprévisibles, et qui bouleversent radicalement les opinions - le covid-19 en est l’exemple saisissant - et que tout à coup, une idée jusque là inaudible le devient, rebattant les cartes de la propagande, obligée de faire avec, et discréditée. Or l’histoire s’accélère en ce moment en faveur du souverainisme, du retour du politique et des nations, face au globalisme. Malgré ses tout petits résultats aux élections, phénomène générateur de la fronde actuelle, de militants qui n’ont assurément pas le calme des vieilles troupes, nécessaire à mesurer la rudesse et la durée potentielle du combat, l’UPR est le seul parti français pro-frexit structuré, et par la seule volonté stratégique de son président fondateur, pour être présent à toutes les élections. C’est un choix, d’autres appellent à la révolution - grand bien leur fasse - d’autres encore au postanarchisme des idées, puisqu’ils ne créent pas de partis, sans expliquer par quel processus, légal ou révolutionnaire, leurs idées pourraient un jour, de chimères se matérialiser en la seule réalité qui compte en politique, celle du pouvoir. Au vu de ce qui précède, et à ceux qui rigolent à l’hypothèse du complot, il faut suggèrer la concomitance troublante de l’attaque sur Asselineau et de la naissance à grand renfort médiatiques d’un Front populaire sur exactement les mêmes thèmes que l’UPR, jamais cité, adoubé par des Philippot, Kuzmanovic, et autres Dupont Aignan, aux partis de paccotilles, et qui constitue la dernière tentative de fausse opposition - en l’absence d’issue dans les urnes - au moment où - c’est une des motivations affirmée des frondeurs - débute la recherche des parrainages. 2) Idéalisation du militantisme, car si à n’en pas douter, la créativité de la base a besoin d’être valorisée, combien de militants ont la rigueur et la modestie nécessaire pour ne pas dévier de la charte fondatrice de l’UPR ? Sur le WhatsApp des adhérents de mon département, les plus actifs sont aussi les plus bavards et les plus versatiles, abondant en vidéos et commentaires qui sur le nouvel ordre mondial, qui sur la pédocrimonalité ou les chemtrails, tous hors sujet. Sans aller à ces extrêmes, sans doute ne faut-il pas chercher plus loin la propension du chef à tout vouloir contrôler, tâche d’autant plus complexe qu’on donne, pour parvenir rapidement à l’objectif stratégique de représentativité nationale, des responsabilités locales et nationales à de parfaits inconnus. Pas étonnant du coup que l’histoire de l’UPR soit émaillée de mises à l’écart, y compris de personnalités brillantes, généralement dotées d’un fort ego, quand celles-ci, sans présumer d’éventuelles déceptions d’amitiés particulières, menacent l’intégrité du parti, et/ou de bafouer la charte fondatrice, qui demeure à mon sens, telle une constitution, la référence suprême, systématiquement piétinée. Du nouveau dans ce sens https://youtu.be/QZEKVFTWVd0


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