@Opposition contrôlée
Je n’ai pas de compétence en matière d’épidémie, je ne suis ni virologue, épidémiologiste ou médecin.
Néanmoins, je pense que la diffusion du virus dépend en grande partie de la densité de population, il semble y avoir d’autres facteurs, par exemple le climat.
Le nombre de morts dépendant en partie de la qualité et de la robustesse du système de santé.
Je regarde les chiffres (worldometer 3 juin 2020 à 11 h.) par million d’habitant et ceux-là montrent une situation contrastée :
Pour les pays nordiques avec une faible densité et climat similaire et, pour autant que je sache des systèmes de santé équivalents et de bonne qualité :
Finlande, confinement strict : 1243 cas, 58 DCD
Norvège, confinement strict : 1561 cas, 44 DCD
Suède, pas de confinement : 3823 cas, 443 DCD
Dans ces cas, il semblerait que le confinement est efficace. Notons que dans ces pays la vague est arrivée plus tard et qu’ils ont eu le temps de se préparer.
Mais les choses sont plus nuancées si l’on aborde nos régions :
France confinement strict : 2319 cas, 443 DCD (système de santé dégradé)
Belgique confinement strict : 5059 cas, 820 DCD (système de santé ?, supposé dégradé)
Luxembourg confinement strict : 6431 cas, 176 DCD (système de santé ?, supposé bon)
Allemagne confinement souple : 2198 cas, 104 DCD (bon système de santé)
Suisse, confinement relatif : 3569 cas, 222 DCD (cher et très bon système de santé)
Autriche, confinement souple : 1862 cas, 74 DCD (bon système de santé)
Italie, confinement strict : 3862 cas, 555 DCD (bon système de santé)
Espagne, confinement strict : 6139 cas, 589 DCD.
Il semble que le confinement joue un rôle moins évident que dans les pays nordiques. Au surplus, un confinement souple, voire relatif comme en Suisse, basé sur le civisme des gens, est plus efficace qu’un confinement strict, voire policier comme en France.
En revanche, en ce qui concerne les DCD, la qualité du système de santé est indéniable. Avec un bémol pour le nord de l’Italie qui, de l’avis quasi unanime, dispose d’un bon système de santé, mais il a été le premier pays touché et n’a pas bénéficié de l’expérience des autres.
Je le répète, je ne suis pas un spécialiste, mais je voulais partager ces quelques réflexions que les chiffres m’ont inspirées.