@julius 1ER
J’étais appelé en Algérie entre 1960 et 1962, et donc je sais de quoi je parle.
Que les algériens aient voulu être indépendants, c’étaient normal, bien que la majorité d’entre eux n’ait pas été d’accord. Mais si on était contre, les combattants du F.L.N. se chargeaient de régler le problème en égorgeant les récalcitrants ( je le sais pour avoir été sur place après les exécutions ).
Mais quand les français sont partis, tous les harkis sont restés sur place, car la France a interdit qu’ils traversent la Méditerranée, et les a même désarmés !
Certains, embarqués en secret par leurs supérieurs, ont pu embarquer.
Quant aux autres ( environ 80.000 ) ils se sont fait égorger !
Alors, je ne comprends comment il se fait qu’il y ait autant de harkis et de fils de harkis en France ! ( je croyais qu’il n’y avait que Jésus Christ qui faisait des miracles en multipliant les pains ).
Depuis 1962, l’Algérie est indépendante, et comme c’est un pays riche en ressources naturelles ( nous leur avons même laissé le Sahara et son pétrole, qu’ils ne nous réclamaient pas ), et les gens devraient être heureux et libres.
Eh bien non ! Le F.L.N. a remplacé une dictature par une autre, et ce sont les militaires issus du F.L.N. qui dirigent en fait le pays !
C’est un énorme gâchis, car en 1962, il n’y avait pratiquement plus aucun colon, et la majorité des pieds-noirs était des employés de bureau, des entrepreneurs, des fonctionnaires, et des ouvriers, comme en France actuellement.
Alors, à part des harkis du camp de Bias, dans le Lot et Garonne, tous les autres doivent logiquement être des bi-nationaux, qui peuvent être renvoyés dans le pays de leurs ancêtres, s’ils nous causent trop de problèmes.
Car la grande majorité d’entre-eux se tient tranquille, sachant faire la différence entre la « dictature » française et la « démocratie » algérienne qui fait descendre des milliers de jeunes manifestants dans les rues d’Alger, d’Oran, ou de Constantine !