@Tous
N’oubliez pas un élément capital, qu’on pouvait déduire de ce qui se passait en Italie. Les cibles de ce virus sont très particulières : grand âge, seniors avec comorbidités (âge médian des décès de 84 ans, selon les derniers chiffres à ma disposition) et grands malades. En dessous de 65 ans (cinquante millions de Français, quand même) on compte environ 2000 morts, sans précision sur les comorbidités. Donc, on a paralysé le pays et tout bousillé (le pire est à venir) pour protéger une population qui ne risquait presque rien (adultes) ou strictement rien (enfants). Aujourd’hui, c’est là-dessus que doit porter le débat. Pour protéger les cibles, c’était assez simple. Les résidents des Ehpad étaient déjà confinés, et les seniors, enclins à la peur, ce qui est normal (ils se déconfinent d’ailleurs assez mollement, semble-t-il) se seraient aisément laissés convaincre de ne pas trop sortir.
Ces éléments sont essentiels pour la prochaine fois, car il y en aura une, avec ce virus ou un autre, parce que d’autres confinements ruineraient le monde.
Enfin, l’argument de ne pas déborder le système de santé est irrecevable. S’il est si facile à déborder, c’est parce qu’on le sabote depuis vingt ou trente ans. Or, Philippe et Cie sont bien décidés à ne pas changer de cap. Traduction : ils sont prêts pour un nouveau désastre.