• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Séraphin Lampion

sur L'énigme des HÉBREUX : Sont-ils un peuple très ancien ? Quand sont-ils apparus ? Sont-ils les Habirous ? Ou les Shasous ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Clark Kent Séraphin Lampion 21 juin 2020 17:10

@Et hop !

Les nombres décimaux sont nés des fractions vers 2500 avant J.C. chez les égyptiens.

Leur système de numération de base 10 était additif. Les scribes écrivaient les nombres sur des papyrus sous forme de hiéroglyphes. Chaque signe possèdait une valeur : 1, 10, 100, … La partie décimale était écrite à l’aide de fractions unitaires (de numérateur 1). Les égyptiens disposaient également de la fraction 2/3.

Vers 1800 avant J.C., les babyloniens utilisaient un système sexagésimal (base 60) qui reposait sur la combinaison du principe de position (la valeur du symbole variait en fonction de la place qu’il occupait dans l’écriture du nombre) et du principe additif (la valeur d’un nombre était égale à la somme des symboles qui le composait).

Deux symboles seulement étaient utilisés, I et <, pouvant prendre alternativement des valeurs entières (1, 10, 60, 3600) ou fractionnaires (1/60, 1/3600). Les nombreux diviseurs de 60 permettaient de représenter également d’autres fractions unitaires telles : 1/2, 1/3, 1/4, …

Les fractions babyloniennes et égyptiennes sont nées des besoins économiques et commerciaux (taxes, intérêts, échanges monétaires, …) et ont accompagnés l’essor de la géométrie (arpentage, …).

Bien que le système de numération alphabétique grec soit peu commode, les grecs ont apporté des progrès non négligeables à l’écriture fractionnaire

Les Pythagoriciens se pencheront de près sur l’étude des décimaux en s’intéressant aux grandeurs commensurables dont le rapport peut s’exprimer à l’aide d’entiers. Les Romains étaient les continuateurs de la culture grecque et ils utilisaient certaines lettres de leur alphabet pour figurer des chiffres (I, V, X, D, C,M) qui formaient des nombres par combinaison conventionnelle.

Les effectifs de l’armée romaine étaient comptabilisés sur la base 10 (et 100 d’où le nom de centurie pour une unité de cent hommes et de centurion pour un des soldats qui la composaient).

Comme je le mentionnais plus haut, plusieurs systèmes de numérotation et de mesures ont coexisté dans tous les pays aux périodes antique, médiévale et classique.
Le fait que le système décimal ait fini par s’imposer n’est pas plus évident ni naturel ni définitif que le fait que la langue américaine domine les échanges aujourd’hui.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès