Il faut sans doute tenir compte de l’avertissement de l’Institut comme
quoi leur calcul de R est particulièrement sensible, notamment lorsque
le nombre de cas est petit
en fait, c’est le seule info scientifique : en effet, les nombre de cas est tellement faible que le découverte d’un « filon » de cas le fait exploser et fait croire à une vague, alors qu’en fait il s’agit seulement des 1000 employés d’une même entreprise — un abattoir — qui ont été testés positifs. Seulement, ce ne sont pas de nouvelles infections, mais la nouvelle découverte d’infections anciennes : ce n’est pas ces 3 derniers jours que ces 1000 personnes se sont infectées, mais il y a des semaines, et c’est seulement maintenant qu’elles ont été testées.
Cette notion de R0 ne marche que si les tests sont fait en masse et sur la population en entier, ou tout du moins un échantillon large et représentatif, tiré au sort. Mais surtout pas sur un groupe restreint de personnes ayant continué à travailler pendant le confinement (industrie agro-alimentaire !).
Ces chiffres publiées par le RKI sont hyper-localisées, les présenter comme si c’était toute l’Allemagne qui partait pour une deuxième vague est de la malhonnêteté intellectuelle. C’est comme si vous disiez qu’il y a 50% de skieurs en France en voyant les départs des TGV au début des vacances de février : tout le monde voit bien que ce serait stupide. Alors pourquoi le faire ici ?