@Jean Dugenêt
Je crois que vous faites semblant de ne pas comprendre. Votre article est manipulateur.
Vous êtes contre la construction européenne, et vous vous servez du passé d’un individu, dont je veux bien croire qu’il était nazi, pour tenter d’enfoncer un coin dans la légitimité des institutions. Bref, un bel exercice de manipulation.
Peut être que certains peuvent se faire avoir à vos cris d’orfraie, moi pas. Même si je déplore qu’un type pareil rebondisse, je ne vais pas cracher sur les institutions européennes ; Il y a assez de Moscou et des states pour ça. Et de supplétifs ici qui servent clairement des intérêts particuliers. Néant est une caricature, en l’espèce, mais d’autres sont plus soft dans la manipulation.
Si je suis prolixe sur les faits annexes, c’est que pour moi un article ne vaut que par les rallonges que chacun rajoute. L’auteur écrit son article, c’est entendu. Libre à chacun d’apporter des éléments qu’il veut. Il n’y a pas de polit bureau pour faire entrer chacun dans le rang.
La seconde guerre a été assez riche en coups tordus, pour faire vivre historiens, romanciers, sur une mémoire qui peut être orientée. Les brebis galeuses allemandes, et il y en avait beaucoup, si elles avaient un talent quelconque, ont été répartis entre américains, russes, et européens, pour les programmes d’aérospatiale. Le programme Ariane compris. Pour ne parler que de ce domaine.
Les soviétiques n’ont pas accordé beaucoup de gratitudes à leurs prisonniers, qui filèrent pour la plupart au goulag, quand ils ne furent pas assassinés, purement, au retour de la guerre d’Espagne !
La seconde guerre a été la rencontre de deux totalitarismes qui se ressemblaient beaucoup, le nazi, et le soviétique. Beaucoup de bouchers ont continué dans les deux blocs à faire carrière, pourvu qu’ils continuent à faire acte d’allégeance.
« Aller à l’essentiel » en ce domaine est une gageure. Je n’y répondrais pas plus que vous. Même si j’étais Robert Paxton. La collaboration est un fait évident. Juger certains est facile, tant ils ont été immondes, et que la guerre a révélé leur perversion.
Pour d’autres, je n’ai pas envie de jouer au procureur, tant les petites lâchetés et les petits courages se sont conjugués, pour leur permettre de survivre, selon leurs moyens, leurs fortunes, leur place dans la société.