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Commentaire de Hamed

sur Ces technologies que l'Afrique pauvre va devoir retourner contre la finance internationale


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Hamed 30 juin 2020 12:24

Excellent article.

Il n’y a pas de commentaires. C’est normal, les gens ne s’intéressent pas à la périphérie parce qu’elle est loin de leurs soucis. Un africain est synonyme d’un être paumé dans l’existence. Autant ne pas s’intéresser à lui.

L’auteur, vous êtes l’’exception. Ceci étant... ma vision.

"L’Afrique la délaissée et le monde arabe qui lui est adjoint le « surmédiatisé » ne sont qu’une humanité de sa périphérie. Le monde humain est de nature formé d’humanités différenciées régies par des forces contradictoires.

Une humanité sans humanités différenciées ne pourrait avoir un sens sur le plan existentiel. Donc de nature elle et celles qui la constituent sont ainsi. Pour avoir une idée simple. Le soleil ensoleille les astres dont la Terre. Des astres et le soleil font un. Un a besoin de l’autre, et l’autre a besoin de l’un. Et cela ne se dit pas.

L’homme maintenant, il voit le soleil ensoleiller son univers. Il sait que sans le soleil, il n’y a pas d’existence, de même sans les astres et la Terre, il n’y a pas d’existence. Donc astres et soleil sont un même s’ils sont opposés, un donne, l’autre reçoit seulement. Donc ils constituent un tout.

Les hommes maintenant. Ils constituent des nations riches, des nations moins riches..., des nations pauvres..., et des nations extrêmement pauvres. Ces dernières constituent ce qu’on peut dire la périphérie. La périphérie la plus basse.

Mais toutes ces couches de nations humaines sont nécessaires pour former l’humanité, et elles évoluent en couches concentriques.

Et je prend certains de vos mots, « elles se nourrissent mutuellement ». Mais il existe un principe qui est l’essence même qui fait mouvoir l’humanité. C’est le « progrès perpétuel ».

Les nations riches à l’origine n’étaient pas des nations riches, mais de simples communautés humaines rassemblées en villages, en tribus pour unir leurs forces et se défendre contre l’adversité. Et différenciées et s’opposant entre elles. L’ère de la barbarie qui a évolué durant siècles et millénaires.

Le principe est resté le même. La même différenciation entre les humains, les mêmes forces contradictoires, et toujours la concentricité évolutive des forces entre elles. Aléatoire dans la formation temporelle, plus ajustée aujourd’hui. Et dans cette concentricité de nations riches au centre, le progrès qui commande l’humanité fait infuser ce progrès « donné » au centre vers les couches humaines et j’entends par là nations humaines proche du centre, et ainsi de proche en proche, le progrès s’étend comme une lumière vers des astres lointains, en l’occurrence l’Afrique et le monde arabe. Mais une lumière captée au détriment du soleil qui voit sa puissance diminuer.

Tel est le sens de la marche de l’humanité où le centre riche s’appauvrit et les autres sphères prenant du centre s’enrichir, grandir. Et cela relève de la « Loi du progrès perpétuel » dans le développement de l’humanité.

Vous l’auteur, vous avez été plus technique dans le stade historique actuel. Sauf que ce que vous analysez se fera « mécaniquement ».

L’humanité ne commande pas son destin.


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