@Fergus, Bonjour !
il y a plein de raisons diverses, concernant les gens non inscrits et les abstentionnistes, et on a en plus les votes blanc, les bulletins nul ...
il est vrai que la peur a été un élément mais il est difficile d’en mesurer le % !
Dans les petites villes les listes bloquées ont aussi joué des tours car on ne pouvait pas éliminer d’une liste « ceux qu’on n’aime pas », et c’est aussi un élément à prendre en compte et également difficile à mesurer.
Effectivement on a un phénomène similaire de baisse dans beaucoup de pays mais je pense qu’en France nous sommes dans une situation de désintégration continue de cette notion de Nation, à quelques rares exceptions près la presse a perdu (à mes yeux) toute légitimité, pour les institutions j’y ai fait allusion dans mon article, l’arsenal répressif n’a jamais été autant visible et utilisé depuis la fin de la Guerre d’Algérie, ce qui vient de se passer à Dijon avec des bandes armées (armes de guerre) et des arrestations après coup « pour faire croire » est ahurissant, le discours anti-français porté par des français est de plus en plus répandu (à juste titre ou pas), qu’est-ce qui reste comme « ferment » d’unité ? Rien ...
En ce qui concerne ta remarque sur « le petit confort », en 2002 pour moi il était hors de question d’aller choisir entre JMLP et Chirac, ou en 2017 entre Marine le Pen et Macron, je sais qu’en France on a cet adage : « au 1er tour on choisit, au second on élimine », je penche plus pour « au 1er tour on choisit et au second on cautionne » ...
il reste que 4 français sur 5 (électeurs potentiels) n’ont pas voté, et que je n’ai pas mis en cause la légitimité des élus (la loi française n’impose pas de % de participation) mais leur représentativité, d’où ma réflexion sur « la Nation »