• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hamed

sur La Turquie devient une superpuissance gazière


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hamed 30 juin 2020 16:11

Article intéressant mais ne donne pas les lignes de force. Par exemple, comment se fait-il que Ankara est en pleine montée en puissance ? Pourquoi cet intérêt subi pour Chypre qui est son allié, et son irruption en Libye ?

Est-ce que c’est le président turc Recep Tayyip Erdogan qui en tracé l’axe ? Ou c’est l’axe qui en tracé la voie au président turc ? et j’entends par « axe » les lignes de forces qui font mouvoir l’ensemble. Dès lors il semble que deux axes s’affrontent celui de l’Est et celui du centre-nord. Et l’Union européenne a tout a gagné avec les gains de la Turquie parce que c’est son propre gain.

La Turquie est une émanation de l’Union européenne et des États-Unis. Et ce n’est pour rien qu’elle occupe une place centrale dans l’OTAN. C’est même un poste avancé de L’UE et des USA. Ce n’est pas une puissance mondiale mais une puissance sous-traitante de ses sponsors.

Elle a eu des succès notables en Syrie. « En absence de succès majeurs en Syrie » est à relativiser, plutôt en absence de succès total, oui ! ce qu’il faut dire. Ses succès qu’elle a eu en Syrie ne l’a pas été par sa seule puissance, elle ne l’a pu que par les USA et L’UE qui étaient derrière.

Sans les USA et l’UE, la Turquie aurait tout simplement abdiqué face à la 2ème puissance militaire mondiale. La Russie en recevant la Turquie dans les négociations sur la Syrie savait qu’elle n’était que l’émissaire de l’Occident. Et même aujourd’hui, elle est dans les mêmes prédispositions.

Quant à l’Egypte et les Emirats arabes unis, eux aussi travaillent de concert avec les USA et l’UE. En clair tous les conflits moyen-orientaux et nord-africains ne sont que la partie visible de l’iceberg.

La partie cachée de l’iceberg, il faut la chercher dans les méandres de l’histoire qui depuis toujours les grandes puissances ne cessent de couper l’herbe des uns aux autres. Les petits pays subissent, mais subissant les forces évoluent tantôt positivement pour les tantôt pour les autres. Et c’est cela l’intérêt des lignes de forces parce que, tout compte fait, d’elles viennent le progrès du monde.

Mais à quel prix, les ambitions des puissances ? Le monde avance au prix à payer par le sang versé par les peuples.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès