@Pere Plexe
Au troisième essai, l’idole des cancres n’est toujours pas capable de réaliser une étude scientifiquement correcte :
« Nul de chez nul » : une nouvelle étude de Didier Raoult sous le feu des critiques
.
" « Que peut-on dire ? On compare des choux et des carottes et même en
ajustant la taille des feuilles cela reste des choux et des carottes »,
souligne le pharmacologue et pneumologue Mathieu Molimard de
l’université de Bordeaux. «
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»Pourquoi ? Parce qu’elle ne répond pas aux exigences les plus basiques
auxquelles elle devrait souscrire. Il y a de nombreux problèmes, chacun
étant très préoccupant. Pris ensemble, ils rendent cette étude 100%
inutile pour guider la pratique clinique «
.
» Le principal problème est que ceux qui ne survivent pas au traitement
sont classés comme non traités. Je pourrais proposer un nouvel essai
clinique : embrasser les patients sur le front pendant trois jours. Je
comparerais ceux qui auraient reçu les trois baisers à ceux… qui
n’auraient pas survécu pour les recevoir. L’effet du traitement serait
formidable : aucun des patients ayant reçu mon traitement ne serait mort. "
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