@SamAgora95
Sans aucun doute, qu’on le veule ou non, nous sommes en rapport avec non seulement les hormones, inhérentes à chaque sexe, mais comme toutes les espèces animales, nous transportons des circuits neuronales, des conditionnements inscrits dans les couches profondes du cerveau primaire. La modernité, avec ses gadgets, son confort sont apparus sur les trois ou quatre dernières générations. Une paille !...Pendant des millions d’années, l’obéissance et la soumission aux lois naturelles, à la nature, ont ordonné le développement d’une certaine forme d’intelligence tribale, avec la consécration de quelques leaders qui devaient avoir des qualités intrinsèques basées sur la force, la résolution, le leadership, pour mener la meute.
Nécessité et pragmatisme, et soumission à l’ordre naturel du monde, faisaient loi. Ce n’est pas le discours ni les convictions intellectuelles, qui induisaient l’action. Ce n’est pas un hasard si les femmes qui avaient la responsabilité des enfants, ont un comportement et des qualités de socialisation, supérieures souvent aux hommes. Ce n’est pas un hasard ni la culture qui fait que les hommes sont attirés par la conduite, les activités mécaniques, la compétition, le combat, et se passionnent pour déchiffrer les cartes, alors qu’elles tombent souvent des mains de nos compagnes.
Je ne nie pas non plus que la culture prend son appui sur la nature.
Bien sûr, je ne veux pas développer une logique réactionnaire, et prétendre que tout est figé, et que nous devons nous conforter à cet ordre ancien, surtout quand l’état de catastrophe du monde, a bien besoin des qualités féminines, de « care », de socialisation, d’attention, et d’empathie avec les autres pour se réparer.
Mais il faut savoir tout de même reconnaitre d’où nous venons, et ne pas s’extraire des lois du darwinisme, car celles ci travaillent non seulement les espèces, mais aussi les sexes.
Nous sommes à une époque qui décident que de tels sujets sont politiquement incorrects. Mais la biologie se fout de nos pudeurs, et ne voit que les faits. Hier, c’était la sexualité dont il était impossible de parler. Maintenant ce sont des différences entre les sexes ; non pas au niveau des rapports physiques, mais de leur différentiation au niveau mental.