Le silence des médias est assourdissant sur plusieurs dossiers. Les différents clusters de contamination en France autant qu’en Espagne (région de Barcelone) survenus dans des régions autant agricoles, où l’emploi saisonnier est massif, mettent en évidence des agences d’interiim espagnoles. Le journal « Libération » était le seul à développer cette information surprenante, mettant en danger la politique sanitaire, dans un article :
"Cluster
dans les Bouches-du-Rhône : comment des saisonniers
latinos-américains ont-ils pu venir en France pendant la crise
sanitaire ?"
Extrait :
Dans
ce contexte précis, selon plusieurs observateurs, la nationalité de
ces travailleurs n’est pas l’élément qui détermine la
légalité, ou non, de leur entrée sur le territoire. L’entreprise
Terra Fecundis opère sous un contrat de prestations de service
internationales (PSI). Très concrètement, cela signifie qu’elle
est autorisée à détacher temporairement des travailleurs dans des
entreprises d’autres pays. Jean-Yves Constantin, vice-président de
la MSA (Mutualité sociale agricole) qui suit le dossier de près en
lien avec la préfecture, les entreprises agricoles et les
travailleurs détachés du département, détaille : « Si
un travailleur dispose d’un titre de séjour en règle en Espagne,
il peut être embauché par une entreprise espagnole qui le détachera
ensuite en France. C’est tout à fait légal. »
Une explication partagée auprès de CheckNews par
un autre connaisseur du dossier, l’avocat Yann Prévost,
représentant d’un Equatorien mort en 2011 par déshydratation
alors qu’il ramassait des melons à Eyragues, employé par Terra
Fecundis : « Le
détachement n’est pas une question de nationalité, mais de
résidence. Il faut juste une autorisation de travailler dans un pays
européen »,
précise-t-il aussi.