Il ne faut désespérer de rien ! vous voilà paru !

Je suis restée très longtemps à être dubitative devant l’adoption, d’anonymes éloignés, voyant, souvent, dans les cas que je connaissais, la difficulté avec des enfants d’une autre culture, plus que traumatisés pour la plupart.

Moi qui pensais depuis longtemps que l’amour est une magie que l’on ne peut vouloir et qu’il existe des différences même dans l’amour maternel dans une fratrie. Que les moins aimés en bavent toujours plus.

Moi qui ne peut comprendre comment la projection de soi peut se confondre avec de l’amour, pur et vrai, mais qui ai vu de l’affection et un réel dévouement pour des enfants difficiles venus du bout du monde, sans savoir jamais si cet enfant, cet adulte, aura été plus heureux ici, avec plus de confort et d’argent, et cet amour comme un trésor inutilisé chez un couple stérile, que chez lui dans sa culture, avec l’aise de la familiarité, mais les mêmes traumatismes, sans mère le plus souvent.

Alors « vouloir un enfant » m’est une aberration, et pourtant si courante. J’ai connue une fille d’homosexuelles femmes, on ne peut pas dire très épanouie. Quelques exemples de cet acabit, mais, toujours, avec coït.

L’éprouvette m’inquiète, je crois à l’humanité éternelle !! Déjà la Procréation Médicalement Assistée...

Alors, quand nous aurons la Gestation pour autrui dans un filet à provision, la survie au prix de la négation de tout instinct — je note que l’on nous parle guère, ou c’est moi qui n’ai pas vu, des porteuses —... on vit combien de temps avec ce que nous rapporte une grossesse ? Et quel amour, quelle sexualité l’on peut avoir à côté ? Y a-t-il un homme dans la vie de la porteuse, qui encourage, ou soutient ?

Bref tout un tas de questions qui paraissent bien débiles dans le monde intelligent et évolué d’aujourd’hui !