Pour comprendre la symbolique des quatre cavaliers, la cabale et l’astrologie sont bien utiles. Le cheval blanc est associé au signe Royal du Lion, le rouge est associé au taureau, aux pays du nord-est et du communisme (le rouge non pas alchimique, mais celui de la guerre et du sang), le cheval noir correspond au signe du verseau (uranus-saturne, le porteur de famine). Uranus étant associé à l’Amérique, le pays de l’ultra-libéralisme, de la technologie, de l’outrance, punie par Saturne-Cronos, la castration). Le capitalisme et son pendant la famine, le quatrième, le vert est associé au scorpion, (avec le capricorne) signe de mort (et de renaissance). L’Hadès, l’enfer de Jérome Bosch. Un vert qui se rapproche plus du vert de la décomposition, du cadavre blafard comme la moisissure). Rien à voir avec le vert émeraude éclatant de l’Alchimie. TETRAMORPHE :
Le tétramorphe, ou les « quatre vivants », ou encore les « quatre êtres vivants », représente les quatre animaux ailés tirant le char de la vision d’Ezéchiel (Ez 1 ; 1-14). D’abord décrit dans le Livre d’Ézéchiel, il est repris avec saint Jean dans l’Apocalypse (Apoc 4 ; 7-8). Plus tard, les Pères de l’Église y ont vu l’emblème des quatre Évangélistes : le lion pour Marc, le taureau pour Luc, l’Homme pour Matthieu et l’aigle pour Jean. Ils accompagnent souvent les représentations du Christ en majesté.
- L’Homme est Matthieu : son évangile débute par la généalogie humaine de Jésus.
- Le lion est Marc : dans les premières lignes de son évangile, Jean-Baptiste crie dans le désert (« un cri surgit dans le désert »).
- Le taureau est Luc : aux premiers versets de son évangile, il fait allusion à Zacharie qui offre un sacrifice à Dieu, or dans le bestiaire traditionnel, le taureau est signe de sacrifice.
- L’aigle est Jean : son évangile commence par le mystère céleste. L’AIGLE est bien associé au signe du scorpion.