Bonjour, ZenZoe
Je ne cherche pas à avoir le « dernier mot », mais je ne peux pas laisser passer des interprétations erronées de mes propos.
Vous avez raison, il y a déjà eu non-lieu. Mais dans des conditions telles, notamment l’absence de confrontation, que la Cour de cassation — en quelque sorte notre Cour suprême — a estimé que l’une des parties avait été lésée et a donc, fait rarissime, ordonné à la Cour d’appel de reprendre les investigations. C’est un fait. Dès lors, tous les actes antérieurs sont de facto annulés.
Je répète en outre que je n’aboie pas avec « les louves » dont certaines sont des féministes hystériques, je vous l’accorde bien volontiers. Et, contrairement à celles-ci, je me fiche de savoir si Darmanin sera in fine condamné ou pas par la Justice. Ce ne sont pas ces femmes qui m’importent, mais celles qui qui sont agressées.
Croyez-vous sincèrement, alors que dans 90 % des cas, les victimes n’osent déjà pas aller porter plainte, les victimes à venir seront encouragées à aller voir flics et gendarmes quand le ministre lui-même est sous le coup de poursuites judiciaires pour faits d’agression sexuelle (avérée ou pas) ? C’est terriblement dissuasif, croyez-moi !
Mon propos est là, dans cette décision de Macron, et pas ailleurs. C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas écrit d’article sur ce sujet lorsque Darmanin était au Budget, à un poste sans rapport avec la cause des femmes, et notamment de celles — j’en ai débattu naguère avec des flics et des magistrats — qui sont victimes de prédateurs et souffrent d’un état de sidération inhibiteur.