• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Mohammed MADJOUR

sur Du socialisme à « l'économie de bazar » : Les faux rêves de la société algérienne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 26 juillet 2020 16:09

@JL

 « Ah ! Je croyais, naïvement peut-être, que les présidences, ces administrations qui encadrent les présidents élus, étaient nommées par les présidents eux-mêmes. »

Non, vous n’êtes pas naïf mais plus qu’étourdi ! Vous pensez peut-être qu’à chaque changement de président, on appelle la « société de déménagement » pour évacuer les personnels avec leurs meubles, on passe la peinture et on recommence tout ? 

« Par qui d’autre seraient-ils nommés ?  »

Comment vous imaginez l’institution de la présidence ? Une basse-cour isolée du zoo et dominée par un coq au long panache ? Non, c’est une administration mieux informée, mieux équipée et mieux préparée afin de contrer toute initiative qui viendrait secouer les conservatismes dont elle-même elle est la gardienne. Il n y a pas une seule « nomination » dont elle n’est pas à l’origine, si cela arrive occasionnellement, le fonctionnaire ou le ministre ne tarde pas à « rejoindre les rangs » ou à être éjecté.

Au XXe et surtout en ce XXIe siècle, nous sommes face à un phénomène très grave qui va pousser les sociétés au plus grand désordre. Les chefs d’Etats mal élus ou carrément non élus se retrouvent sans un atome de légitimité, ils sont seulement soutenus par les intérêts privés qui les avaient choisis. Ne pouvant casser leur orgueil et refuser la mission qu’ils ne peuvent accomplir ou étant déjà embourbés dans les affaires noires risquant la prison au cas où ils démissionneraient, ils restent alors accrochés au Koursi la mort dans l’âme... C’est ainsi que « l’autorité », le « pouvoir politique », « l’initiative responsable » ont disparu au sein des Etats ne laissant que les encouragements des peuples à la mendicité des droits que l’administration essaie de satisfaire par la nauséabonde corruption loin des principes du mérite, de la compétence ou de la réelle solidarité : Tous les chefs d’Etats sont populistes et veulent tous « donner » pour acheter l’adhésion et le soutien des corrompus... Au retour ce sont les corrompus et tous ceux qui attendent leur tour pour l’être qui votent et applaudissent : La démocratie à 20 pour cent des votants n’a aucun sens, elle est remplacée par le leurre démocratique « le peuple a choisi »...

Macron mal élu s’était précipité à « féliciter Tebboune non élu », c’est cette politique funeste qui prend les peuples pour des troupeaux d’animaux qui a précipité l’échec et aucun pays n’est prêt de s’en sortir ! 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès