@olivier cabanel
Je vois que pour vous l’UPR n’existe pas. Mais passons...
Je voudrais dire un (gros) mot sur l’élection de macron il y a 3 ans.
C’est à partir de cet article (je n’arrive évidemment pas à le publier, quelle surprise...
Titre : La moitié de la campagne de macron financée par de grands donateurs
Donc, Monsieur macron, qui n’avait pas un sou en 2016, a réussi à recueillir 16 millions d’euros en un rien de temps. Pas mal de dons viennent de Grande-Bretagne et des USA (1571 donateurs pour plus d’1,4 millions) : ce Monsieur a beaucoup de copains partout (il a travaillé deux ans pour Rothschild, ceci explique sans doute cela). Mais beaucoup d’origines exotiques, aussi...
Il a en particulier trouvé plus de 1200 donateurs à 6500 euros de moyenne. Moi, et François Asselineau, on aurait aimé avoir aussi plein de copains comme ça, généreux et désintéressés. Mon avis, à moi qui suis une langue de pute, c’est qu’il a plutôt trouvé quelques donateurs à plus d’1 million d’euros, genre big pharma, si vous voyez ce que je veux dire, et que ces millions ont été répartis pour le don entre quelques centaines de prête-noms pour contourner la loi électorale. Parce que quand même, 6500 euros, c’est une sacrée somme si on n’attend rien en retour (j’ai dit une bêtise, là ?).
Mais vous allez pouvoir vous faire une idée par vous mêmes. Le spectacle commence, prenez de la nautamine, la valse des chiffres donne le tournis. Sans compter cette envie de vomir qui va vous prendre à un moment ou à un autre.
On notera qu’il a fallu l’UPR 30.000 adhérents pour recueillir un peu plus d’1 million d’euros. Soit une trentaine d’euros de moyenne par tête. François Asselineau ne jouait pas dans la même cour, mais son argent et sa cour étaient propres. N’ayant eu que les moyens du balayeur, il n’aura eu que le succès et la notoriété du balayeur.
Tout est là, avec plein de graphiques, un excellent travail de la cellule investigation de France Culture
https://www.franceculture.fr/politique/comment-800-grands-donateurs-ont-finance-la-moitie-de-la-campagne-demmanuel-macron