@doctorix
Parce que c’est le seul intérêt du masque : éviter la prune.
.
"En contraignant les citoyens au port obligatoire du masque dans les
lieux publics ouverts, et pas uniquement clos, plusieurs municipalités
bretonnes (La Gacilly, Plérin, Saint-Brieuc, Séné…)
ont cru bon d’aller au-delà des prescriptions gouvernementales en
matière de lutte contre un “rebond” du Covid-19. Reste à savoir en quoi
ces arrêtés des élus locaux sont justifiés ou même simplement légaux. On remarquera que :
- le gouvernement n’a donné aucune instruction aux préfets d’étendre
aux lieux publics ouverts une contrainte obligatoire (le port du masque)
réservée aux lieux clos ;
- selon les plus hautes juridictions administratives que sont les
préfectures, un maire ne peut prendre des mesures destinées à lutter
contre une catastrophe sanitaire qu’à condition de prouver qu’il y a des « raisons locales impérieuses ». (...)
On notera enfin que dans une ordonnance de jugement valant jurisprudence et rendue le 18 avril dernier,
le juge des référés du Conseil d’État a suspendu l’exécution d’un
arrêté municipal similaire du maire de Sceaux (Hauts de Seine) au motif
suivant :
« Dans le cadre de l’état
d’urgence sanitaire, les maires ne peuvent prendre des mesures
supplémentaires de lutte contre le covid-19 que si des circonstances
propres à leur commune l’imposent. »
Sans motif propre à leur commune, l’arrêté des maires bretons paraît
donc nul et non avenu. Sa mise en pratique, de même que les amendes
qu’entrainerait son non-respect par les citoyens récalcitrants, peuvent
être parfaitement contestées devant le juge des référés en faisant
valoir la jurisprudence citée ci-dessus.