@Louise
Les
couples hétéros, qui ont des enfants de manière « classique »
ne devraient-ils pas recevoir l’équivalent du prix d’une PMA
pour avoir fait eux-mêmes un être humain, j’allais dire un bébé ?
En
voilà une idée qu’elle est bonne ! Pas de raison que la dame
et le monsieur qui se montent dessus, allègrement j’espère, pour
« mettre la petite graine » ne soient pas « défrayés »
pat notre généreuse Sécu du même montant que les ceusses qui
répugnent à cette méthode bestiale et dépassée pour satisfaire
leur désir d’enfant pour leui préférer les méthodes dites FIV
(fécondation in vitro), comme les bovins et les équins, méthodes
maintenant bien au point. Les
FIV coûtent cher car les labos qui commercialisent les hormones de
synthèse injectées aux femmes pour booster l’ovulation les
facturent à un prix exorbitant pour notre Sécu surendettée. Et ça
ne marche pas à tous les coups (pardon), il faut souvent quatre,
cinq, six opérations pour avoir un résultat. Ca va couter un bras à
la Sécu ces konneries destinées à satisfaire les « désirs
de donner de l’amour à un enfant ».
Il faut avoir le courage de
ses choix. La sexualité implique plaisir et procréation. Certaines
personnes – et elles en ont parfaitement le droit – choisissent
en toute liberté et en toutes connaissances de conséquences, une
sexualité basée sur le seul plaisir et qui, par essence même,
exclut la procréation, et donc les joies réelles d’avoir, d’élever,
de vivre en symbiose avec des enfants. C’est leur choix, et chacun le
respecte. Mais il est totalement incohérent et illogique de
prétendre à une paternité ou une maternité artificielle basée
sur une opération commerciale.
Un
couple de lesbienne a parfaitement les moyens physiques d’enfanter,
chacune d’elles pouvant se faire mettre naturellement enceinte par un
ami, homo ou non, prêt à se « sacrifier » pour ce
résultat ! Inutile donc de passer par la méthode
particulièrement dégradante de la PMA, qui est celle des vaches,
des juments et des brebis. Le
professeur Testard, le « père » d’Amandine, le premier
« bébé éprouvette » préconise une méthode « low
cost », gratuite même et ayant le même pourcentage de
résultat : «
Un simple verre et une seringue suffisent pour déposer du sperme sur
le col de l’utérus. Tout le problème, c’est de trouver un donneur
parmi ses amis. Pourtant, l’enfant né de cette façon plus
conviviale connaîtrait ses racines, contrairement à tous ceux issus
de dons de sperme anonymes. »
Une
petite branlette amicale fait donc l’affaire. Et ne coûte rien à la
Sécu !