@chantecler
PS : qui peut croire que DCB étudiant à Nanterre en 68 était « payé par les américains » pour foutre le bordel en France ?
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Qui peut croire ? Tous ceux qui savent ce qu’est « une révolution colorée » organisée par la CIA, et qui n’ont pas une peau de saucisson devant les yeux !

Vous êtes d’une naïveté qui fait peine à voir, vous détestez tellement de Gaulle, que vous n’avez pas compris qu’il était LE SEUL opposant à la main mise des Américains sur l’Europe ! Avec les Communistes de l’époque, que je n’oublie pas.
La CGT était opposée à la construction européenne, autant que de Gaulle !
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"(..) Dès le 9 janvier 1956, le Bureau confédéral de la CGT réaffirmait les raisons de l’opposition de la confédération aux projets de Marché commun. Dans le même communiqué, elle rejetait aussi "tout protectionnisme conservateur et son appui à toute formule authentique de coopération économique internationale."

"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)

- La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"

Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération déclare :

L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr...etc

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C’était une époque où les Communistes étaient cultivés et capables d’analyses géopolitiques. Aujourd’hui, avec le travail de sape des « réformateurs du PCF », ils sont devenus à la fois incultes & euro béats. Le PC est désormais un vrai désastre pour les classes populaires ! Quant on pense que Pierre Laurent a soutenu Syriza et l’UE, c’est à pleurer !

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PS : Si vous ne savez pas ce qu’est « une révolution colorée » organisée par la CIA, renseignez-vous ! Bien sûr qu’en mai 68, il y avait du mécontentement chez les jeunes, l’habileté a été de s’en servir pour faire partir de Gaulle, le seul qui s’opposait à la construction européenne.