En considérant le Hezbollah comme un partenaire fiable, Macron entraîne inévitablement le Liban dans une nouvelle guerre civile. Il naissait à peine lorsque la première eut lieu en 1976, peut-être devrions-nous, avant qu’il ne soit trop tard, lui montrer des films, et lui faire entendre des témoins.
Après l’échec de la diplomatie proche-orientale de ses prédécesseurs, Macron a estimé qu’ils n’avaient pas su profiter des Printemps arabes pour retrouver une position équilibrée au Moyen-Orient. Sarkozy avait été trop proche du Qatar et Hollande de l’Arabie saoudite. Analyse qui se défend.
Or, voilà qu’il vient de faire exactement le contraire en se positionnant ouvertement en faveur du Hezbollah comme un élément de stabilité du Liban.
Depuis l’explosion qui a ravagé une partie de Beyrouth, quels sont les cris de la foule en colère ? « Libérez-nous du Hezbollah ! »
L’attitude irréfléchie de notre président donne la preuve qu’il n’a rien compris au drame qui se joue sous nos yeux.
Personne dans son entourage n’a pu lui expliquer que le Hezbollah, depuis 1992, a ruiné le Liban, et qu’il a phagocyté le pays, où il fait régner la terreur avec sa puissante armée. L’armée régulière libanaise sous-équipée ne peut pas bouger un doigt. Que le Hezbollah est un État dans l’État ?